J’habite en Nouvelle-Calédonie où je suis né. Mes parents m’ont beaucoup parlé du Seigneur quand j’étais enfant. Ils m’encourageaient même à apprendre par cœur des versets de la Bible.
Rejeté par les hommes
Les choses étaient moins heureuses à l’école primaire, car mes camarades se moquaient de moi à cause de ma voix aiguë. Je ne l’avais jamais dit à mes parents parce que je pensais que ça ne me touchait pas. Je n’en ai vraiment pris conscience que lorsque j’ai compris le sens des mots qu’on utilisait à mon égard.
À la tribu* aussi, j’étais plutôt rejeté. J’essayais de faire rigoler les gens tout en essayant d’être gentil, mais le cœur ne suivait pas.
Au foot, mon équipe m’a soutenu au début, mais comme je manquais de confiance en moi, je n’étais pas très bon. Du coup, ils m’ont abandonné parce qu’ils voyaient que ça ne changeait rien. Je ne faisais plus que « chauffer le banc » lors des matchs officiels.
J’ai craqué
Un jour, tout a basculé. J’ai commencé à tomber dans une addiction qui m’a coupé de Dieu. Je ne contrôlais plus mes émotions, car j’ai ouvert la porte à Satan. Le 31 décembre 2023, je me suis fait attaquer dans mes pensées qui me disaient de faire des choses malsaines. J’avais des idées de mort. Je suis allé voir mon père et lui ai tout dit : il ne m’a pas jugé.
Dieu m’a trouvé 
Après cet épisode, je suis parti à Lifou, dans mon île natale. J’ai dévoré le Nouveau Testament de la première à la dernière page. C’est ainsi que j’ai réalisé que Dieu m’aime tel que je suis. Jusque-là, je pensais qu’en faisant le bien, j’étais juste et que j’allais hériter du royaume de Dieu grâce à mes bonnes actions. Je disais bien au Seigneur « Je m’abandonne à toi », mais, en fait, je mentais. Je lui disais aussi « Je t’aime », mais je blasphémais. C’est en lisant la Bible que je me suis rendu compte que j’étais hypocrite et profondément mauvais. J’ai pu ainsi comprendre la grâce de Dieu, son amour, et surtout le bénéfice de la mort de Jésus-Christ. Il est aujourd’hui mon Sauveur.
Toi aussi tu peux être libre
Le diable se fiche que tu sois jeune ou pas : il t’attrape pour te détruire en te faisant croire beaucoup de choses. Mais je veux te dire que tu n’es pas condamné et que, comme moi, tu peux être libre.
Jésus-Christ m’a libéré de la culpabilité et de mes pensées funestes. Personne n’est trop sale pour donner sa vie à Dieu. Il demande tout simplement que tu acceptes Christ, que tu confesses ton péché et que tu changes de conduite en comptant sur lui.