1. Toujours là au bon moment
C’est le compagnon de tous les instants. Il est à tout moment consultable : en ville, en pleine campagne, dans les transports… À lui seul, il fait fonction de GPS, d’assistant personnel et de compagnon de voyage. Irremplaçable, infatigable, incollable, toujours prêt, c’est un ami précieux.
2. Peut-être un peu trop ?
Les études le disent : trop de temps sur mon smartphone entraîne inactivité et obésité, stress et anxiété, insomnie et impatience. Il engendre une mauvaise posture et le mal de nuque, la vue qui fatigue et les maux de tête, etc. Nous en venons à oublier notre corps, notre posture, notre respiration et notre rythme cardiaque !
3. Le partenaire de mes journées ?
Les statistiques affirment que les possesseurs de smartphone le regardent toutes les quatre minutes environ. Ils n’ont de répit que la nuit, s’ils l’éteignent. Et si avoir un smartphone c’était un peu comme être en couple avec un partenaire exigeant, en constante recherche d’attention ?
4. Jusqu’où irons-nous ?
Sans nous en rendre compte, nous franchissons, avec un smartphone, les limites de l’espace et du temps : conduire tout en lisant ou en écrivant, converser à n’importe quelle heure avec un ami de l’autre côté de la terre... En repoussant ainsi nos limites, voulons-nous oublier que nous sommes faits de chair et de sang ?
5. Une dépendance aux autres
Les réseaux sociaux titillent nos penchants humains et primitifs d’être appréciés. Ils le font au travers d’un contact constant avec d’autres chercheurs d’appréciations. Nous vivons ainsi dans l’attente d’une réaction, d’un message, d’un « like »… C’est pourquoi il est si dur de mettre nos téléphones de côté, même une seule journée !
6. Meilleur divertissement
Les livres, avec leurs lignes noires sur fond blanc, sont devenus ennuyeux et obsolètes pour beaucoup à l’ère du digital. Ils ne peuvent pas rivaliser avec le dernier jeu vidéo ou la dernière série télé en streaming.
7. Il remplace tout
À l’ère de l’économie du partage, tout se dématérialise et devient virtuel. Avec mon smartphone, je n’ai même plus besoin de CDs. Mon salon se vide et c’est tant mieux ! Je découvre de nouveaux artistes. Mais comment faire quand je n’ai plus de réseau ?
8. Un cerveau en panne
L’accès à la connaissance est immédiat, mon smartphone me fournit presque tout. Du coup, plus la peine de mémoriser. Mes capacités de créativité ne sont pas stimulées. Accaparé par les distractions en tout genre, mon temps de rêve et d’imagination devient limité.
9. Selfies et compagnie
Les appareils photos de nos smartphones excellent à capturer des images et vidéos de qualité. Nous avons développé des doigts « gâchette », toujours prêts à prendre n’importe quoi en photo sur le moment, quand ce n’est pas nous-mêmes. Ainsi, nous consommons et nourrissons le culte de la célébrité.
10. Un moi surdimensionné
Les réseaux sociaux sont devenus la nouvelle entreprise de relations publiques. En réalité, c’est la marque « Moi » que j’aime. Ainsi, lorsque l’on parle de « dépendance aux smartphones », il est en réalité question de la dépendance au fait de nous regarder nous-mêmes.
Et si…
- Je m’appliquais à une discipline vitale pour préserver ma santé physique, morale, émotionnelle et spirituelle.
- Je diminuais mes distractions inutiles afin de m’occuper un peu plus des autres.
- J’ouvrais les yeux sur la beauté de la création, pour réapprendre à toucher l’écorce des arbres, ressentir les gouttes de pluie dans le creux de mes mains, respirer l’air salin des côtes.
- Je prenais le temps de ne rien faire… penser, rêver et écouter la voix de Celui qui est au-dessus de toutes choses. Lui seul sait combler tous mes besoins.