Selon les données scientifiques actuelles, l’origine des chiens remonte à la domestication du loup. Les témoignages les plus anciens de leur présence datent d’environ 14.000 ans, avec des découvertes de chiens et de maîtres enterrés ensemble. On dénombre aujourd’hui environ 450 races de chiens.
Des possibilités hors du commun
Les chiens ont un odorat bien plus développé que celui des humains. Leur nez contient jusqu’à 300 millions de récepteurs olfactifs contre 6 millions chez l’homme.
Ils peuvent aussi entendre des sons jusqu’à 65.000 Hz contre 20.000 Hz pour nous.
Ils courent plus vite et plus longtemps que les humains. Leur instinct de chasse et un sens aigu du territoire les rendent capables de détecter des intrusions.
Des aptitudes précieuses

Grâce à ces facultés, certains chiens peuvent être dressés pour devenir chiens guides d’aveugles. D’autres, au service des personnes handicapées, leur ouvrent les portes, ramassent des objets tombés ou allument des lumières…
Certains chiens sont de véritables secouristes, capables de localiser des personnes disparues dans des forêts, des montagnes ou après des catastrophes (séismes, avalanches…).
Policiers, douaniers et militaires peuvent leur être reconnaissants, car ils sont capables de détecter des explosifs, des armes, des drogues… mais aussi de localiser des criminels ou des objets de contrebande.
Et que dire des chiens de troupeaux capables de guider moutons et chèvres et de les protéger des prédateurs ?
Ils sont parfois aussi utilisés en médecine pour détecter certains cancers, repérer des maladies infectieuses, comme la Covid-19. Certains chiens sont même capables de prévenir les crises d’épilepsie de leur maître en captant les changements chimiques dans leur corps.
Cerise sur le gâteau
Les chiens manifestent une belle empathie et lisent nos émotions avec une grande sensibilité. Pas étonnant qu’ils soient présents dans certains hôpitaux, maisons de retraite ou centres pour autistes. Ils apportent ainsi des interactions sociales bien utiles dans ces endroits souvent tristes.
N’oublions pas non plus ces millions de personnes âgées à qui ils assurent présence et réconfort grâce à leur attachement sans faille.
Que ferions-nous donc sans eux ?
Mon expérience avec Colette
J’ai eu le privilège de garder cette chienne adorable pendant les deux semaines de vacances de ses maîtres.
Je dois l’avouer : je n’ai pas souvent résisté à ses yeux langoureux. C’est parfois elle qui m’a promené selon ses humeurs. Je lui parlais et pensais que nous étions devenus complices.
J’ai été bien déçu lorsque, lors de l’une de nos promenades, elle a flairé la présence d’un mulot. Mes appels n’y ont rien fait ; il lui a fallu gratter la terre, sortir le pauvre mulot de son trou et le croquer malgré ses cris qui me faisaient pitié. J’en ai voulu à Colette, car elle n’avait même pas faim, vu qu’elle l’a laissé au bord du chemin sans rien en faire.
Me voici rendu à l’évidence : son instinct de chasse avait pris le dessus. Un chien reste un chien.