1. Toute personne a des dons qu’elle peut mettre au service des autres. Ses compétences peuvent être très diverses, matérielles ou plus intellectuelles, mais elles existent toujours. Chacun de nous peut être utile à son prochain.
2. Il est utile de diversifier les besoins pour pouvoir accueillir des profils de bénévoles variés.
3. Il est très important d’être clair dès le départ sur l’engagement des deux parties : quelle mission précise, sur quelle durée et à quel rythme.
4. Le bénévole doit savoir qui dirige, qui a autorité et qui doit trancher.
5. La formation d’un bénévole estimportante. Elle a différents aspects : psychologique, spirituel, technique. Elle doit durer pendant tout son service.
6. Il faut faire confiance au bénévole et lui donner de l’autonomie.
7. Le bénévole a besoin d’être accompagné et écouté de façon bienveillante afin qu’il sache que son travail est reconnu, valorisé et apprécié. C’est encore plus important quand il rencontre des difficultés.
8. L’humain est toujours plus important que l’activité. Le bénévole doit pouvoir manifester librement son intention de cesser son service. Si on ne trouve pas de remplaçant, il vaut mieux laisser l’activité de côté plutôt que de le culpabiliser en exerçant des pressions.
9. Le bénévole peut choisir : soit s’engager de façon régulière sur des temps longs, soit le vivre de façon ponctuelle, à des moments précis, sans engagement dans la durée.
10. Prier et donner de l’argent pour soutenir une association est utile. Cela n’enlève pas le privilège et la responsabilité de donner de son temps pour servir concrètement les gens.
Les bénévoles peuvent être des professionnels qui décident de mettre à profit leurs compétences et une partie de leur temps libre au service d’une activité bénévole.
Lors du premier confinement, nous avons rapidement créé une quinzaine de petits groupes qui se retrouvaient sur Zoom afin de prévenir la solitude. Pour rebondir au plus vite, nous avons choisi les animateurs parmi ceux qui avaient déjà une certaine expérience.
Quelques mois plus tard, nous avons constaté avec joie qu’une douzaine de participants ont demandé à devenir animateurs à leur tour. Nous avons pu ainsi multiplier ces groupes.