« Souviens-toi »

Complet Page d'Évangile

Le septième jour, c’est le sabbat qui m’est réservé, à moi, le Seigneur ton Dieu. Personne ne doit travailler ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni tes autres animaux, ni l’étranger installé dans ton pays. Ainsi, ton serviteur et ta servante pourront se reposer comme toi. Souviens-toi : tu as été esclave en Égypte, et je t’ai fait sortir de ce pays avec grande puissance. C’est pourquoi, moi, le Seigneur ton Dieu, je t’ai commandé de respecter le jour du sabbat.

Deutéronome 5.14-15



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Souviens-toi… C’est un appel que l’on trouve souvent dans la Bible.

Une tendance à oublier…

Il est vrai qu’en lisant les épisodes chahutés qui ont marqué l’histoire du peuple d’Israël, on a l’impression que, tout comme nous, ils avaient la mémoire courte. Ils oubliaient régulièrement leurs erreurs passées pour mieux y retomber. Et ils avaient tendance à réécrire leur histoire en oubliant les interventions de Dieu dont ils avaient bénéficié.

…ou à réécrire l’histoire

Pendant une partie de ma vie, j’ai interrogé, avec d’autres collègues, des personnes sur leur biographie. Nous avons été frappés de voir à quel point les individus réécrivaient leur histoire en fonction de ce qu’ils vivaient au moment présent. Des épisodes tombaient dans l’oubli, d’autres surgissaient d’un coup. Quant au rôle que telle ou telle personne ou qu'un événement donné avaient joué, ils étaient sujets à caution. On s’en rendait compte, par exemple, lorsque l’on interrogeait un couple. Quelquefois, c’était au cours de l’entretien qu’un souvenir refaisait surface. Un de mes collègues m’avait cité cette boutade : « Rien de plus imprévisible que le passé ! »

Se souvenir pour avancer

Travail Dans le passage cité plus haut, les lecteurs sont incités à ne pas oublier leurs esclavages passés : ne nous remettons pas à travailler comme une bête alors que nous avons été esclaves ! Et ne faisons pas travailler notre serviteur, notre servante ou les étrangers qui sont chez nous, comme des esclaves : souvenons-nous que nous l’avons été.
Chacun de nous a, je pense, des souvenirs cuisants d’un moment où il a été en position dominée ; où il a été contraint par d’autres de faire une chose qu’il n’avait pas envie de faire. Nous avons pu dans notre travail, par exemple, devoir appliquer une consigne qui nous semblait absurde ou injuste. Ou encore, faire un travail dans des conditions difficiles et pénibles.
Souvenons-nous de ces moments, non pas pour nous venger, mais pour éviter de mettre les autres dans des positions analogues.
Pour ma part, j’ai choisi de me souvenir des moments de la vie où j’ai perçu la main de Dieu pour me tirer de mes impasses. J’aime aussi me souvenir de tout ce dont il m’a libéré.

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