S’émerveiller devant les multiples facettes du vivant

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Nous sommes de moins en moins connectés à la nature. Entourés de technologie, nous avons tendance à vivre une vie construite en dehors du vivant. Résultat ? Nous sortons en forêt et nous sommes incapables de voir le monde qui nous entoure. Peut-être qu’il y a quelques exceptions. Quand je regarde des documentaires animaliers, je suis émerveillé par la diversité et la beauté…

La Bible nourrit notre émerveillement de plusieurs manières

Elle rappelle constamment que la création est bonne, qu’elle est l’expression de la créativité, de la sagesse et de la bonté de Dieu. Le livre des Psaumes le dit ainsi : « Seigneur, tu as fait tant de choses ! Tu les as toutes faites avec sagesse ! La terre est remplie de ce que tu as créé. » La terre est remplie de ce que Dieu possède ! Le monde n’est pas simplement l’œuvre de Dieu. Il est aussi reflet de sa nature ! Voilà une affirmation spectaculaire !

Le vivant La Bible parle avec une beauté poétique de cette diversité, dépeignant la vie des créatures, la hauteur du monde et les profondeurs des mers. Toutes les parties de la création sont unies les unes aux autres : les animaux et l’environnement ; l’environnement et l’humanité. Et cette dernière est liée à Dieu, le Créateur. Le monde est un écosystème merveilleux, délicat. La Bible nous aide à en prendre conscience, en particulier lorsqu’elle demande au peuple d’Israël, tous les sept ans, de laisser la terre se reposer. Le soin et l’amour de la création font partie de la vie, et Dieu lui-même se soucie de la terre. Cela est aussi une source d’émerveillement !

La Bible rappelle à l’humanité sa responsabilité. Au tout début de la Genèse, le premier livre de la Bible, Dieu confie une grande vocation à l’humanité : celle d’être une bénédiction pour le monde dans lequel elle a été placée. Il ne faut pas longtemps pour que l’humanité trahisse cette vocation. C’est pour cela que nous sommes en conflit avec notre environnement. Nous en sommes devenus étrangers, et nous ne pouvons même plus nous en émerveiller.

Un jour, nous pourrons de nouveau nous émerveiller des grandioses chutes d’eau, de l’existence des plus petits atomes et de la beauté distante des constellations. Dieu promet de restaurer notre émerveillement en restaurant le cosmos, ce que la Bible appelle « nouveaux cieux et nouvelle terre ».

Auteurs
Yannick IMBERT

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Pour aller plus loin
Psaumes 104.24 ; Job 38-40 ; Lévitique 25.4 ; 2 Pierre 3.13 ;
Romains 8.20-22.


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