Dieu dans mon métier
J’encourage mes collègues
Mon métier me conduit à rencontrer des élus et des associations locales. À chaque fois, je m’efforce d'être transparent, notamment lorsque nous abordons les mesures de protection de la biodiversité. Grâce à ma bonne relation avec le monde rural et au soutien de mon responsable hiérarchique, nous pouvons fonctionner en confiance en développant un esprit de vérité.
Mes collègues savent que je suis chrétien. Ce sont plutôt des discussions informelles et des petits gestes d’attention que j’essaie d'instaurer avec eux. Je pense, par exemple, à Armand. Alors qu’il était à bout, proche de quitter la société, je lui ai apporté un cadeau et un petit gâteau le jour de son anniversaire. C’était un jour de pluie où nous étions dans la boue et le froid. Ce geste l’a beaucoup marqué.
Nicolas, ingénieur géologue
Au quotidien
J’aurais bien voulu voir leur tête
Je venais de prendre une émission radio en cours qui me semblait très intéressante. À force d’arguments, l’invité voulait nous amener à choisir un style de vie sobre et à consommer moins, donc, de n’acheter que des choses vraiment utiles. C’est bon pour la planète et pour le porte-monnaie aussi.
Aussitôt l’émission terminée, oh surprise ! Changement de ton : une délicieuse voix féminine nous convainc d’acheter le smartphone dernier cri. Avec quel argument ? On peut le plier et le mettre facilement dans sa poche ou son sac à main ! Sans commentaire, surtout quand on sait qu’il vaut plus de 1.000 €. J’aurais bien aimé être une petite souris dans le studio.
Faut-il en rire ou en pleurer ? Je vous laisse choisir.
Alex
La foi vue d’ailleurs
BURKINA FASO
J’ai grandi dans une Église où les cultes se déroulent en français et sont traduits en mooré, ma langue maternelle. Comme elle a été dirigée par des missionnaires ghanéens, le message est parfois traduit en anglais. Autant dire que chaque dimanche, on en a pour plusieurs heures à se réjouir et adorer Dieu !
Compte tenu de la soixantaine d’ethnies différentes dans le pays, les cultes sont souvent multiculturels. Les cantiques sont chantés dans plusieurs langues. Des danses traditionnelles enrichissent le culte.
Il m’est difficile de ne pas mentionner les difficultés traversées par l’Église burkinabè. En effet, plusieurs localités du nord et de l’est du pays sont, depuis quelques années, menacées par des groupes armés terroristes, empêchant parfois les chrétiens de se réunir librement.
Merci de prier pour mon pays.
David
les conseils d’Audrey
AU SECOURS MON VENTRE GONFLE !
J’ai eu l’occasion de parler avec une jeune femme qui se croyait malade car elle voyait son ventre gonfler après chaque repas.
La raison était pourtant simple : sa mauvaise habitude alimentaire. Je lui ai proposé d’associer ses aliments en expliquant que les viandes et poissons se mangent de préférence avec des légumes et que les féculents et les légumineuses font bon ménage entre eux. Manger de temps en temps des plats végétariens fait aussi grand bien.
En quelques jours, son problème a été réglé !
A. Mabanza
S’émerveiller
Quand la pluie est la bienvenue
J’ai eu l’occasion de retourner cet été au pays de ma famille maternelle, le Snowdonia, au nord du Pays de Galles. Je n’ai pas de très bons souvenirs des vacances que j’y passais quand j’étais enfant.
Comme l’Irlande, le Pays de Galles est très vert. Et on comprend vite pourquoi !
En effet, la pluie ne tarde pas à tomber quand l’air chargé en humidité arrive de l’océan Atlantique et rencontre les montagnes de Snowdonia. Avec une pluviométrie de 4.473 millimètres par an, cette région est la plus humide du Royaume-Uni. À titre de comparaison, il pleut à Londres en moyenne autour de 622 millimètres par an (635 millimètres à Paris).
Mais cette année, après des mois de sécheresse en France, cette pluie m’a paru plus que bienvenue. J’ai été heureuse de pouvoirme balader sur les sentiers de randonnée, le visage au vent. La lumière joue sur les nuages en mouvement, et la bruyère enrichit la palette de couleurs avec des teintes de rose et de violet. Quelle beauté !
Ces paysages ont été façonnés depuis des millénaires par l’activité humaine… le pastoralisme, et plus récemment l’exploitation de l’ardoise. Aujourd’hui, des bénévoles travaillent avec des associations locales pour planter des haies et combattre les espèces envahissantes. Elles encouragent aussi les nombreux visiteurs à se comporter de manière responsable. La protection des écosystèmes joue également un rôle dans la mitigation du changement climatique ; les tourbières de Snowdonia stockent 17 millions de tonnes de carbone.
Et si une averse ou deux sont survenues pendant la balade, cette fois je ne me suis pas plainte. Au contraire !
Rachel Calvert, A Rocha France