Le mot de la Bible
Compassion
Notre mot français est un emprunt au latin chrétien compassio et signifie « souffrir avec ; pitié ». Il exprime un sentiment qui porte à prendre part à la douleur d’autrui. Dans les évangiles, nous voyons Jésus « pris de compassion » pour la foule qui le suit et, dans certains cas, pour des personnes en situation de handicap, notamment les aveugles. C’est pourquoi il les guérit. Le terme grec splagchnon que l’on traduit souvent par « compassion » est en lien avec les « entrailles », siège des émotions dans la conception hébraïque. Autrement dit, lorsque Jésus fait preuve de compassion, il est en réalité bouleversé, remué au plus profond de lui-même. Sa compassion dépasse la pitié et engendre des actes. C’est le cas du « bon Samaritain » : profondément touché par la condition de l’homme blessé, il lui apporte son secours.
Thibault Foulon, Directeur de la Ligue pour la lecture de la Bible-Vivre la Parole
Au quotidien. Un bébé 2.0
Frédéric, jeune adulte, saluait un couple avec leur bébé de six mois. Il n’avait pas revu la petite fille depuis un moment et s’écria en la regardant : « Waouh, il y a eu une bonne mise à jour ! » Cette métaphore spontanée m’a beaucoup fait rire. J’ai bien compris qu’il voulait dire : « Waouh, elle a bien grandi ! » Pendant un instant, je nous imaginais être des ordinateurs. Je me demandais à quelles parties de notre corps humain correspondraient les composants informatiques, par exemple : mémoire vive, processeur, carte mère, antivirus, logiciel… Certes, on peut faire des rapprochements, mais je ne peux que m’émerveiller devant celui qui « met à jour » notre « machine » si complexe tout au long de notre vie.
Fanny Faharpe
L’ortie, pas qu’une plante qui pique !
Avez-vous remarqué qu’au printemps, même les orties sont belles ? L’arrangement presque géométrique de leurs feuilles tournées vers le soleil, leur couleur vert tendre, leur délicatesse…
Même si nous n'apprécions pas les picotements qu'elles provoquent, elles possèdent leur propre beauté ! Elles sont appelées parfois « reine des mauvaises herbes ». Mais sont-elles vraiment si mauvaises ? Onze espèces d’orties sont présentes en Europe, dont cinq en France. La grande ortie est appréciée pour ses qualités toniques, diurétiques et anti-inflammatoires. Certains en font des soupes savoureuses, d’autres des soufflés. Dans certaines régions du monde, notamment dans l’Himalaya, l’ortie est utilisée pour fabriquer des cordages et du papier.
Considérée comme une espèce « clé de voûte » pour la biodiversité, elle fournit...