Après son Bac littéraire et deux ans passés à travailler en France dans une bibliothèque pour enfants, Céline piaffe de mettre son expérience au profit d’une population plus démunie.
Naissance de son projet
Dès son enfance, elle a régulièrement entendu des témoignages de missionnaires qui lui ont donné le goût de partir aider ailleurs. Elle contacte donc une organisation qui lui propose de participer au projet d’un couple. C’est ainsi qu’en décembre 2017, Céline débarque dans un village d’Afrique de l’Ouest dont la population est musulmane à 99%. Elle a alors 22 ans.
Répondre à des besoins concrets
Le projet en question couvre l’économie, l’éducation et la santé.
Grâce à des micros commerces de poules et de lapins, les gens vont pouvoiren vivre et subvenir aux besoins de leur famille.
Le centre d’alphabétisation, en cours d’achèvement, permettra à tous les villageois qui le souhaitent d’accéder à une bonne instruction.
Quant au dispensaire, encore en construction, il couvrira les besoins sanitaires.
Des besoins scolaires différents
Céline visite les écoles publiques du village, du CP au CM2. Elle découvre des classes de 40 à 50 élèves dont le niveau est faible. Elle est toutefois très heureuse d’être bien accueillie par les enseignants, ravis qu’on s’intéresse à eux.
Grâce à ses animations en petits groupes, les enfants épanouissent leur confiance et leur curiosité sur le monde. C’est ainsi qu’ils entendent parler de la Chine et des USA pour la première fois !
Les adultes, eux, ont besoin d’alphabétisation car ils n’ont jamais fréquenté l’école. Pour eux, Céline est accompagnée de Grace qui lui sert d’interprète. Ainsi formée, Grace pourra prendre le relais.
Des découvertes décevantes
Céline est très étonnée de voir les gens englués dans leur quotidien, sans même l’idée de vouloir le changer. Deux exemples :
La corvée du puits pour les femmes. La survie de leur famille en dépend, mais elle mobilise une telle énergie qu’assister au cours n’est que la cerise des bons jours. Ces femmes n’imaginent même pas qu’il peut y avoir d’autres moyens pour ramener l’eau.
Céline raconte aussi que les habitants ne se donnent pas le droit d’aspirer à être chrétiens car pour eux, les musulmans sont noirs et les chrétiens blancs. Pourtant, ils ne sont pas hostiles à entendre parler de Jésus.
Quel dommage dans les deux cas !
Un exemple à suivre
Quand on lui demande ce qu’elle pense de cette expérience missionnaire, Céline répond avec un sourire engageant : « Ce n’est pas difficile, il suffit d’y aller ! »