« Oh oui ! Je me souviens de votre gentille visite à l’occasion de Noël. C’était il y a trois ans, n’est-ce pas ? Comme c’était gentil de votre part ».
Je suis mal à l’aise. Je cherche des excuses, je bredouille : « Le temps passe si vite, les enfants, le travail, tout ça... » Eh oui !
Oui, le moment de Noël est propice pour s’intéresser à la dame qui vit seule au bout du village. En effet, la solitude est encore plus pesante en cette période de l’année. Mais les autres jours, qu’est-ce que je fais ?
J’ai été interpellé par un article dans une revue humanitaire ; c’était en juin, avant le rush des vacances : « Pensez que les SDF mangent aussi en juillet et août ! »
Du coup, je me demande : est-ce que je fais plaisir ou est-ce que je me fais plaisir lorsque je fais de bonnes actions à Noël ?
Certes, si j’apporte du pain les autres jours de l’année, je ne serai pas gêné d’ajouter un morceau de gâteau pour marquer Noël.
C’est décidé : je dois continuer pendant l’année ce que j’ai commencé à Noël, recommencer plus souvent, entretenir la flamme que j’ai allumée dans le cœur des autres...
Puisque nous sommes près du Nouvel An, n’est-ce pas aussi le moment de prendre de bonnes résolutions et de faire des vœux ?