Qu’est-ce qui vous a motivé à revenir en France aujourd’hui?
J’ai toujours eu envie de revenir en France. Du côté maternel, ma grand-mère est née près de Boulogne-sur-Mer, je me sens donc à 25% français. Je suis attaché à ce pays. D’ailleurs, il y a quelques années, nous devions avoir notre festival sur la Côte d’Azur, mais nous avons dû tout annuler, parce qu’un stade s’était effondré. Aujourd’hui, j’ai à cœur d’être une bénédiction pour la France.
Quel est le message que vous prévoyez de transmettre?
Pour la Pentecôte, je prêcherai sur la puissance de l’Esprit Saint, sur la puissance de la Parole de Dieu et sur la puissance de la résurrection de Jésus-Christ. En outre, je veux parler aux jeunes de la sainteté, et d’une vie libre et joyeuse en Jésus. La nouvelle génération doit être capable de renverser les arguments du monde et de vaincre les tentations. En 1945, je me souviens qu’un évêque catholique avait déclaré: «La raison pour laquelle l’Église est morte en France, c’est le manque d’évangélisation». C’est une réalité ! À Bercy, j’annoncerai donc sans détour l’Évangile!
Vous est-il arrivé de douter de Dieu et de l’Évangile?
Ma réponse va peut-être vous surprendre, mais depuis mon enfance, j’ai toujours placé ma confiance dans le Seigneur, j’ai toujours prié, et j’ai toujours cru en la véracité de la Bible. Pourtant, j’ai vécu de terribles épreuves… Mon père est mort quand j’avais dix ans, ce qui nous amené à connaître l’extrême pauvreté. Par la suite, je me suis marié et ma femme a été frappée par un cancer. Nous avons connu des hauts et des bas, mais au fil des années, je n’ai jamais eu le moindre doute sur l’amour, la puissance et la sagesse de Dieu.