Plus jamais ça ! C’est ce qu’on a dit après la Première Guerre mondiale, cette grande boucherie humaine qui a occasionné la mort de neuf millions de personnes.
Plus jamais ça ! C’est aussi ce qu’on a dit encore après la Seconde Guerre mondiale et ses différents massacres de Juifs, Roms, handicapés, homosexuels, prêtres, Témoins de Jéhovah, francs-maçons... Les historiens estiment que ce conflit a entraîné entre 50 et 85 millions de morts.
Plus jamais ça ! C’est le mot d’ordre de l’espoir prononcé en commémorant le génocide au Rwanda.
Plus jamais ça ! C’était le cri des élèves américains, un mois après la tuerie en Floride.
Plus jamais ça ! C’est ce nous crions tous devant l’horreur.
Plus jamais ça ! C’est aussi un grand constat d’impuissance que nous répétons inlassablement à chaque fois.
Plus jamais ça ! C’est ce que j’espère fermement lorsque je lis cette formidable promesse de la Bible : « Avec leurs épées, les hommes fabriqueront des socs de charrue, avec leurs lances, ils feront des faucilles. Un pays n’attaquera plus un autre pays, les hommes ne s’entraîneront plus pour la guerre. »
Plus jamais ça ? J’y crois ! Pourquoi mettrais-je la parole de Jésus en doute, lui qui a promis de faire un jour toutes choses nouvelles ? Mieux que quiconque, il a supporté la haine et souffert la violence des hommes jusqu’à la mort. Seul, il est sorti victorieux du tombeau. Vivant à tout jamais.
En attendant, nous faisons bien de commémorer et de crier bien fort nos espoirs et désespoirs à chaque fois qu’il le faut. Nous ferons encore mieux en demandant au Prince de la paix de nous donner un nouveau cœur semblable au sien. Nous serons ainsi appelés à être du nombre de ceux qui procurent la paix.
Georges Mary
POUR ALLER PLUS LOIN
Ésaïe 2.4 ; Apocalypse 21.5