Nous n’avons jamais eu autant d’invitations à penser à notre bien-être qu’aujourd’hui. Nous avons même l’embarras du choix entre des centaines de livres et de magazines sur le sujet. On nous propose tour à tour : séjours en thalasso, massages, cosmétiques, séances de relaxation, clubs de remise en forme, produits naturels, méditation… Sans compter l’armée de psychologues, sophrologues et autres praticiens qui n’attendent que notre signal pour se mettre à notre service.
Néanmoins je ne suis pas certain que, malgré toutes ces aides psychologiques ou autres, la plupart des gens se porte bien.
Pourquoi donc ? Pas besoin de longues études pour constater que notre société organise la convoitise comme manière de fonctionner. Faut-il alors s’étonner que les gens ne se sentent pas bien dans leur peau ?
Non seulement on vous ment lorsque l’on veut vous faire croire que vous serez heureux en acquérant je ne sais quoi auquel vous ne pensiez même pas jusque-là, mais on vous conduit ainsi à négliger vos vrais besoins.
Je n’insisterai pas sur le sujet, mais je constate que c’est dans des contextes économiques difficiles que j’ai vu jusqu’ici les plus beaux sourires. Ces personnes manquaient, pourtant, de ce qui nous paraît indispensable. Paradoxal, non ?
Je pense alors à cette interpellation vieille de près de 3.000 ans : « Pourquoi dépenser de l’argent pour quelque chose qui ne nourrit pas ? Pourquoi vous fatiguer pour quelque chose qui ne rassasie pas ? »
Vous l’avez sans doute compris : c’est Dieu qui nous pose ces questions. Il invite ensuite et fait une promesse : « Tendez l’oreille et venez vers moi. Écoutez, et vous vivrez. » Voilà qui ne ressemble pas trop à ce que nos écrans nous font miroiter. La Bible enfonce du reste le clou en précisant que Dieu ne vend rien. Il donne.
Georges MARY
Ésaïe 55.1-4