Ce sont sûrement des centaines de personnes qui m’ont souhaité une bonne santé en ce début d’année. Paradoxe : il n’y en a qu’une seule qui m’a demandé si j’étais en bonne santé aujourd’hui !
C’est bien là la limite de l’exercice des vœux. D’une part, ce ne sont que des vœux, c’est-à-dire de simples souhaits qui ne changent rien à la réalité que nous vivons ou qui se prépare à notre insu. D’autre part, ils manquent parfois sérieusement de profondeur.
Les habitudes et les coutumes ont certes du bon. Elles nous invitent à des rendez-vous réguliers. Ces repères sont très utiles pour vivre en société. Il n’empêche que ces rites annuels peuvent devenir très facilement un paravent qui cache mal nos superficialités, voire nos hypocrisies.
La politesse n’est pas l’amour, même si elle peut en avoir parfois les apparences. Ne les confondons pas et préférons toujours l’amour vrai aux conventions et aux usages.
N’avons-nous pas aussi besoin de réfléchir aux mots que nous utilisons ?
C’est pour cela que nous ouvrons notre magazine cette année sur le thème de la santé. De toute évidence, elle compte beaucoup pour nous. Encore faut-il en avoir une vue assez large et ne pas la limiter à notre corps et à ses organes.
Les responsables religieux d’Israël avaient autrefois pour habitude de bénir le peuple par ces mots : « Que le Seigneur vous bénisse et vous protège ! Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage et qu’il ait pitié de vous ! Qu’il vous regarde avec bonté et qu’il vous donne la paix ».
Avec toute l’équipe de Croire et Vivre, c’est ce que nous vous souhaitons en ce début d’année en espérant que nous vous serons utiles sur le chemin de la vie et de la foi.
Georges Mary