Je ne lui dirai jamais assez merci
Jusqu’à ce moment-là, j’avais vécu dans une certaine insouciance. Bien sûr, je savais que l’existence pouvait être difficile, mais j’étais comme dans une bulle confortable grâce à l’affection de mes proches et une santé de fer.
Le drame
Cette assurance s’est brisée lorsque Lazare, mon frère, est tombé gravement malade. Je le voyais dépérir de jour en jour. Ma peine s’alourdissait de doutes. Avec Marthe, ma sœur aînée, nous avons tout essayé : nous avons prié, fait venir des médecins, appelé Jésus, notre ami, qui avait guéri tant de personnes… Sans résultats. Lazare a fini par succomber à la fièvre, et nous avons procédé aux rites funéraires. Terrassée, j’agissais sans réfléchir, comme si la vie avait perdu sa saveur.
Jésus a fini par arriver
Je me souviens que Marthe m’a prévenue de sa venue. J’ai couru ...