Doutes et foi (Genèse 18.1-15)

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Doutes et foi (Genèse 18.1-15)


A. Introduction homilétique

En relisant ce texte, j’ai été touchée par la situation de Sara (âge, ménopause, découragement). Même décrite succinctement, elle nous fait entrer dans une réalité que beaucoup connaissent, même sans avoir le destin des patriarches ! Je me suis donc efforcée de détailler sa situation, de donner chair à cette femme qui reste bien souvent dans l’ombre d’Abraham, ceci dans le but que ses questions trouvent un écho dans les nôtres.

Par ailleurs, le doute est parfois un sujet tabou dans nos Églises, entre l’apostasie et le blasphème. Celui qui doute peut donc vite se retrouver en plus dans la culpabilité et l’isolement en se croyant être seul à douter. Il se retrouve alors vite dans un cercle vicieux qui l’éloigne de Dieu, ou bien il cherche à nier tout doute, au risque d’être dans une posture artificielle. Il m’a donc paru important de me concentrer sur ce sujet pour rappeler que le doute est bien fréquent, et fait partie du cheminement chrétien normal. À mon avis, le doute en soi n’est pas une catastrophe, mais c’est d’y demeurer qui pose problème. J’ai donc voulu imager au maximum les possibilités de réactions face au doute, pour faire sentir comment certaines réactions peuvent être dangereuses au niveau de la foi, et inviter à surmonter le doute en se recentrant sur la personne de Dieu. Ma démarche était celle de l’encouragement, pour inviter ceux qui culpabilisent de douter à prendre conscience qu’ils ne sont pas dans une impasse spirituelle.

Pour rassurer l’assemblée et aussi pour dédramatiser cette question, j’ai souhaité apporter un témoignage personnel. Le but était de montrer que « même » les pasteurs peuvent éprouver des doutes mais que, dans ce désert, Dieu peut nous parler et nous fortifier.

Sur le plan formel, le témoignage personnel présente l’avantage d’être plus accessible, plus vivant, et il peut permettre de varier le ton dans la prédication. Comme le prédicateur l’a vécu, il lui est plus facile d’être spontané et impliqué dans le propos. Sur le fond, c’est un exemple concret de la façon dont la théorie exposée s’incarne dans la pratique. Plus qu’une histoire sur un grand croyant, le fait d’être soi-même la preuve de ce qu’on avance apporte du poids à l’idée principale qu’on veut faire ressortir.

Cela dit, le témoignage peut vite faire dévier l’attention des auditeurs. En effet, il peut amener à se poser des questions subsidiaires qui seront autant de distractions : sur les détails, les conséquences, les raisons, etc. À mon avis, pour cette raison, il vaut mieux rester le plus sobre possible, en discernant quelles informations sont incontournables et surtout lesquelles seront des pièges pour l’attention !

Il faut aussi se rappeler que, pour un certain nombre de personnes, le pasteur reste une personne à part : il faut donc veiller à ne pas choquer nos assemblées sous prétexte d’authenticité. Ici, tout l’enjeu est donc de doser la vérité dans le témoignage pour dégager une idée centrale et ne pas l’éclipser avec des détails perturbants, cet enjeu que l’on retrouve par exemple dans les témoignages de baptême.

Le témoignage personnel en prédication présente donc des risques à mesurer sur le plan formel et pastoral. Un autre enjeu, le plus important me semble-t-il, émerge dans cette pratique : le risque de faire peser l’attention non plus sur la Parole prêchée mais sur le prédicateur. On touche ici à une tension inhérente à la prédication, Parole divine portée par un individu caractérisé. D’un côté, on ne peut prétendre gommer complètement le prédicateur au profit de la seule Parole – et ça ne paraît d’ailleurs ni biblique, ni possible ! Bibliquement, on observe combien Dieu assume la diversité des auteurs pour exprimer parfois le même message – qu’on pense aux prophètes ou aux évangélistes. De plus, un prédicateur aura forcément sa façon d’interpréter le texte, sa voix, sa posture, son caractère, sa culture etc. On ne peut pas prêcher de façon neutre. Cela étant, il faut veiller (et là on revient au témoignage personnel en prédication) à ne pas tirer trop vers le prédicateur, le risque étant que celui-ci se prêche lui-même, ou qu’il se pose au fil du temps en modèle spirituel. Il est vrai que les cultures varient sur le dosage tolérable d’aspects personnels en prédication – un Anglo-saxon sera plus à l’aise pour parler de lui qu’un Français par exemple. En tout cas, il me semble que le témoignage personnel doit en quelque sorte renvoyer à Dieu ou à la relation entre le croyant et Dieu, et il faudra peut-être même veiller à expliciter cette application.

B. Prédication

En tant que chrétiens, la foi est au cœur de notre vie. Au-delà des croyances, la foi joue un rôle essentiel puisqu’elle nous permet l’accès au salut. La Bible affirme ainsi que nous sommes sauvés à cause de l’amour de Dieu, par sa grâce, et que nous avons simplement à croire que Jésus a fait le nécessaire pour que notre passé ne soit plus un obstacle entre Dieu et nous. La foi est au cœur de notre rencontre avec Dieu, dès le début, mais aussi tout au long de la vie du croyant dans sa relation avec Dieu. Elle est au fondement de la conception chrétienne de la relation avec Dieu.
Mais, comment nous représentons-nous cette foi ? Qu’est-ce qui la caractérise ? Qu’est-ce qui nous fait dire de quelqu’un : « Ah… lui/elle, quelle foi il/elle a ! » ? À l’inverse, qu’est-ce qui nous paraît incompatible avec la foi ?

Je vous invite à nous tourner vers la rencontre entre Dieu et un grand croyant s’il en est, Abraham. Ou plutôt, sa femme, Sara. Je vais lire le récit de toute cette rencontre, mais c’est surtout sur la fin que nous nous attarderons.

Lecture biblique : Genèse 18.1-15

« Le Seigneur apparut à Abraham près des chênes de Mamré. Abraham était assis à l'entrée de sa tente à l'heure la plus chaude de la journée.

Soudain il vit trois hommes qui se tenaient non loin de lui. De l'entrée de la tente, il se précipita à leur rencontre et s'inclina jusqu'à terre.
 Il dit à l'un d'eux : ‘Je t'en prie, fais-moi la faveur de t'arrêter chez moi.
 On va apporter un peu d'eau pour vous laver les pieds et vous vous reposerez sous cet arbre.
Je vous servirai quelque chose à manger pour que vous repreniez des forces, puis vous continuerez votre chemin. Ainsi vous ne serez pas passés pour rien près de chez moi.’
Les visiteurs répondirent : ‘Bien ! Fais ce que tu viens de dire.’

Alors Abraham retourna en toute hâte dans la tente pour dire à Sara : ‘Vite ! Prends trois grandes mesures de fine farine et fais des galettes.’  Ensuite il courut vers le troupeau, choisit un veau tendre et gras. Il le remit à son serviteur, qui se dépêcha de le préparer. Quand la viande fut prête, Abraham la plaça devant ses visiteurs avec du lait caillé et du lait frais. Ils mangèrent tandis qu'Abraham se tenait debout près d'eux sous l'arbre.

Ils lui demandèrent : ‘Où est ta femme Sara ?’
 — ‘Dans la tente’, répondit-il.
L'un des visiteurs déclara : ‘Je reviendrai chez toi l'an prochain à la même époque, et ta femme Sara aura un fils.’

Sara se trouvait à l'entrée de la tente, derrière Abraham et elle écoutait.
Elle se mit à rire en elle-même, car Abraham et elle étaient déjà vieux et elle avait passé l'âge d'avoir des enfants.
Elle se disait donc : ‘Maintenant je suis usée et mon mari est un vieillard ; le temps du plaisir est passé.’
Le Seigneur demanda alors à Abraham : ‘Pourquoi Sara a-t-elle ri ? Pourquoi se dit-elle : “C'est impossible, je suis trop vieille pour avoir un enfant” ?

Y a-t-il donc quelque chose que le Seigneur soit incapable de réaliser ?
Quand je reviendrai chez toi l'an prochain à la même époque, Sara aura un fils.’
Effrayée, Sara nia : ‘Je n'ai pas ri’, dit-elle. ‘Si, tu as ri !’ répliqua le Seigneur. »

Une des choses que j’aime tant avec la Bible, et notamment dans sa première partie, l’Ancien Testament, c’est que les personnes que nous y rencontrons sont bien humaines, avec leur grandeur et leur fragilité. Ce ne sont pas des héros, lisses et sans failles.

Dans ce texte, c’est Dieu qui vient à la rencontre d’Abraham – à son insu. Il ressemble à un homme et Abraham va deviner peu à peu que ces trois personnages sont plus qu’ils n’y paraissent.

Abraham se laisse déranger et montre sa grandeur : il déploie une générosité impressionnante, toute orientale, en faisant préparer 21 kg de farine et un veau gras… pour 4 ! Il y a de quoi faire ! Sans le savoir, Abraham se comporte en réalité de façon appropriée devant Dieu : il lui offre le meilleur, se prosterne devant lui, le considère comme une bénédiction… Mais, même si l’hospitalité d’Abraham est inspirante, j’aimerais me concentrer sur Sara.

La vraie discussion surgit quand le repas est terminé, vous savez, comme on aborde souvent les sujets sensibles au café. Dieu va rappeler sa promesse de donner un fils à Abraham et Sara. Cette promesse remonte à presque vingt-cinq ans, quand Dieu avait promis à Abraham que, de lui, naîtrait un fils, puis un peuple au destin particulier. Depuis, rien ! Abraham et Sara sont toujours sans enfant. Sara a fini par prendre les choses en main et a eu recours à un genre de mère porteuse. Mais Dieu n’a pas reconnu cet enfant comme le fils qu’il avait promis. Dans le chapitre précédent (ch.17), Dieu réaffirme son alliance avec Abraham et son engagement à faire naître en Sara un héritier. Ici, Dieu prend la peine de contacter Sara, la future mère : en respectant les codes sociaux, il s’adresse à cette femme mariée par l’intermédiaire de son mari. Devant cette promesse, elle rit – Abraham avait ri lui aussi, et c’est ce qui lance un échange très intéressant avec Dieu.

1. La situation de Sara

Celui qui raconte l’histoire prend la peine de nous rappeler la situation : non seulement Sara est stérile mais, en plus, maintenant, elle est ménopausée, Sara ne peut plus enfanter. Le texte porte un regard réaliste sur ce que Sara vit, et l’on sent tout son découragement. Depuis des années, l’absence d’enfant. L’espoir déçu mois après mois. Et les premiers symptômes de la ménopause, les bouffées de chaleur, les changements dans son corps, comme autant de signes qui disent que si Abraham a un fils, il ne sera pas d’elle… le rire de Sara est un rire jaune, non par mépris de Dieu, mais par manque d’espérance. Elle n’a simplement plus la force d’y croire.

Sara subit de plein fouet le drame de la stérilité, et de l’âge. Elle se sent vieille, sans avenir, comme si plus rien de bon ne pouvait lui arriver. On le sait, à partir d’un certain âge, les facultés diminuent, l’énergie, les forces – j’ai souvent entendu : « À quoi je sers ? Je suis bon à rien, inutile, je ne peux plus rien donner ou ce que j’ai à offrir, personne n’en veut… » En particulier dans une société qui adule la jeunesse, les difficultés de la vieillesse sont perçues encore plus comme un fardeau dont on aimerait se débarrasser.

Cette description de Sara nous montre qu’il y a une place devant Dieu pour poser ce qui nous paraît insurmontable, que ce soit la stérilité, la maladie, l’âge, le deuil… Il y a une place pour le réalisme. Nous pouvons nous tenir devant Dieu dans la réalité de ce que nous sommes.

2. Les doutes

Et cette réalité parfois nous fait douter, comme c’est le cas chez Sara. Chez d’autres aussi : voyez Marie, la mère de Jésus. Quand l’ange lui annonce à elle, une jeune femme vierge, à peine fiancée, qu’elle va être enceinte, elle répond avec une question : « Mais comment cela se fera-t-il ? Je n’ai pas de relation sexuelle avec un homme » dit-elle. Lorsque l’ange lui explique, succinctement, que c’est Dieu qui va faire le travail, Marie se lance dans l’aventure.

Dans notre vie avec Dieu, nous aurons du mal à échapper au doute. Certains choisissent le déni (mais non, tout va bien), ils avancent en marche forcée, grand sourire, réponse à tout – mais la peine est réelle et souvent, à force d’avancer ainsi, ils finissent par s’écrouler. Je me souviens d’une femme, mûre, croyante depuis longtemps, très engagée dans une Église, qui m’avait dit : « J’ai l’impression de me poser des questions que personne ne se pose. » Sceptique, je lui demandai ce que c’était ; elle me répond : « La question du mal dans le monde, de la violence, du handicap. Que penser de l’homosexualité ? etc. » et je me suis dit : elle n’est sûrement pas seule à être interpellée par ces situations ! Pourtant, nous présentons un visage bien respectable au culte, et quand la question se pose, nous répondons sans attendre avec la bonne proposition. Le doute ne vient pas forcément de ce que nous, nous vivons. Ça peut venir aussi de ce que nous voyons à l’extérieur. Face à des situations perturbantes, certains choisissent donc le déni.

À l’inverse, d’autres se laissent submerger par les difficultés de leur situation et perdent espoir. Ce qu’ils vivent paraît insurmontable et, même s’ils ne l’avouent pas forcément, ils finissent par penser que même Dieu ne peut rien y faire.

Malheureusement, dans les deux cas, chez le super croyant que tout le monde admire ou le super pessimiste, Dieu n’est pas invité dans la situation. C’est comme une pièce dont on fermerait la porte à double tour : les uns s’efforcent de l’ignorer (ils vont même repeindre la porte de la même couleur que le couloir, comme ça on ne la voit pas), mais les autres ont accroché un grand panneau « Interdit d’entrer ». Comme une alternative : soit on enterre ses doutes (et notre relation avec Dieu perd de son authenticité), soit on laisse les doutes nous enterrer dans la peur et l’amertume (et la relation avec Dieu devient partielle – il y a certains sujets qu’on exclut de la conversation, comme ces sujets tabous qui peuvent rendre certains repas de famille un peu gênants).

Il y a une troisième voie : simplement, confier nos doutes à Dieu. Poser nos questions, comme Marie. Nos doutes peuvent devenir des occasions de parler avec Dieu : les psaumes, les lamentations de Jérémie, le livre de Job en sont des exemples. Devant la violence de ce qu’ils vivaient, ces croyants-là ont osé interpeller Dieu, et nous pouvons suivre leur exemple. Ils ont ouvert ces portes verrouillées pour inviter Dieu dans leur situation – et Dieu leur a répondu. Il n’a pas forcément tout résolu, mais il s’est montré et il a répondu. Notre Dieu n’est pas un Dieu de qui il faut se cacher : Sara, effrayée, nie son rire, nie ses doutes. Mais Dieu termine la conversation en l’invitant à assumer ses questionnements – sûrement pour la pousser à mieux les lui confier. Il y a des doutes qui nous coupent de Dieu, mais il y a aussi des doutes qui vont approfondir notre foi : tout dépend si on les laisse nous éloigner ou nous rapprocher de Dieu.

Si vous me permettez un témoignage personnel, j’ai vécu il y a quelques années une grosse période de doutes. Suite à une crise dans ma vie personnelle, j’ai senti toute ma foi chavirer. Dans un moment clef, je me souviens avoir pris Dieu à partie, en lui disant : « Mais qu’est-ce que tu fais ? Comment c’est possible ? Est-ce que vraiment tu es bon ? » Dieu n’a pas répondu de suite, mais dans les semaines qui ont suivi, l’exemple du Christ en croix m’a rejointe, des paroles bibliques me sont venues en mémoire avec une fermeté qui avait tout d’une réponse divine. Cette période m’a sérieusement ébranlée, mais j’y ai reçu des réponses de Dieu que je n’aurais jamais reçues autrement. Surtout si j’avais baissé les bras, ou fait taire mes doutes avec des réponses bien sages. Depuis, je suis encore plus convaincue que la foi ne consiste pas à éviter ou à faire taire nos doutes, mais à les surmonter en les confiant à Dieu, dans la réalité de ce que nous vivons.

3. La réaction de Dieu

Revenons sur la surprise de Dieu devant la réaction de Sara. Ce n’est pas sa souffrance qui l’étonne, c’est qu’elle se ferme à lui, à sa puissance, à sa présence. Et il répond – avec quelle douceur et quelle patience – en rappelant qui est Dieu : pourquoi la vieillesse serait-elle un problème ? Lui qui a créé le monde, ne peut-il pas rendre Sara féconde ?

Dieu ne décrit pas la méthode qu’il va employer pour surmonter les problèmes, il rappelle juste qui il est. Non pas quoi, mais qui. Nous, nous restons bloqués sur les quoi, les comment, le possible, l’expérience passée. Lui, il rappelle qui – et il ne s’agit plus de croire que ceci ou cela est possible en soi (non, en soi, une femme ménopausée ne peut pas enfanter, non, un mort ne peut pas revivre, ni un coupable être déclaré innocent) mais de faire confiance à Dieu. De croire en lui. C’est lui, le Créateur de la vie, qui peut transformer ces situations. Y a-t-il quelque chose dont le Seigneur soit incapable ?

Le miracle est difficile à croire – c’est le principe ! Mais Dieu nous demande de lever les yeux vers lui, de croire que lui est capable de regarder ce qui ne va pas et de proposer une réponse. Dieu n’apportera pas forcément une solution magique et spectaculaire, mais un chemin au milieu de l’impasse, un moyen d’avancer. Ça peut être un vrai miracle (Sara aura un fils, Isaac, accueilli par des rires d’étonnement : « Comment, elle, elle est devenue mère ? ... »). Ça peut être, à l’inverse, simplement reconsidérer ce qu’on vit et y trouver un sens. Et entre ces deux extrêmes, un changement de situation ou un changement de regard, Dieu se réserve toute la palette des possibles.

4. Conclusion

Quand nous regardons notre vie, notre entourage, notre monde, il y a parfois/souvent de quoi douter. Si nous doutons, ne laissons pas ces doutes nous éloigner de Dieu, mais qu’au contraire, qu’ils nous rapprochent de lui ! Nous n’avons pas à faire semblant devant lui, à faire les gros bras : nous avons été sauvés par grâce, sans mérites ni masque de bienséance – continuons de vivre dans cette grâce, sans compter sur nos mérites ni notre masque de bienséance. Osons parler avec Dieu, c’est ça, la foi ! Osons parler en Église aussi, entre nous, de ce qui nous ébranle – c’est à cette condition que nous pourrons accueillir la réponse de Dieu, une réponse qui nous conduit à une vie plus pleine et à une joie plus grande.

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