Le texte que vous lirez sur les femmes de pasteurs n’est pas si habituel. Elles ont longtemps été elles aussi de grandes muettes et c’est sans doute un signe des temps si nous commençons enfin à les écouter. Bien que prononcée dans un autre contexte, cette intervention n’est pas sans rapports, vous le verrez, avec les deux articles sur l’encouragement. Il y a autour de nous, dans les Églises des besoins et des difficultés qui ont longtemps eu peur de s’exprimer. Qu’ils le fassent aujourd’hui peut être réjouissant, même si c’est les douleurs de la nécessité qui ont permis la prise de conscience.
Il est bon, en tout cas, que la communion fraternelle puisse prendre une forme plus concrète, plus forte, afin que nous puissions avancer ensemble dans le service qui est celui de l’Église. Ce qui a été entendu sur l’encouragement dans le Congrès des Églises Baptistes aurait pu l’être dans la plupart des milieux évangéliques et au-delà. Les besoins sont les mêmes et le désir d’y remédier également. Puissent ces propositions nous donner aux uns et aux autres de l’imagination !
Enfin, les documents du comité mixte baptiste-catholique sur le Baptême et la Cène sont en eux-mêmes un encouragement. Les divergences de vue ne sont pas escamotées, mais le dialogue permet de mieux se comprendre et de savoir exactement nos différences. Ce qui, malheureusement, ne peut pas se transmettre dans ces Cahiers, c’est la qualité des échanges et l’amitié qui permet la compréhension juste de l’autre point de vue ; c’est aussi la perception de cet essentiel qui nous est commun et qui est recherche d’une toujours plus grande fidélité au même Seigneur.