Pour qui lira l’ensemble de ces textes, la cohérence paraîtra peu à peu.
Les deux premiers nous parlent de dialogue, intra-évangélique entre charismatiques et évangéliques classiques pour l’un, œcuménique, entre baptistes et catholiques pour l’autre.
Le premier est un écho à ce que nous avions publié dans le numéro précédent, un écho venu non du fond des âges, mais d’une trentaine d’années. Il n’avait pas été publié. Peut-être a-t-on tort d’avoir raison trop tôt ?
Le second est un aboutissement et une étape. Il représente la dernière partie d’un long dialogue sur le baptême, la cène et l’Église. Le texte entier sera publié dans peu de temps. Mais le comité mixte continue ses échanges et les cahiers en rendront compte en temps voulu.
C’est bien de paix entre chrétiens que traitent ces deux textes. Mais les tensions existent et le rapport à la Bible peut sembler pour certains une cause de conflits aggravante. Comment articuler la violence dans la Bible, et tout particulièrement la violence de Dieu, avec cet appel évangélique à la paix, au pardon et à la réconciliation ? C’est ce qu’essaie de traiter notre troisième article.
Enfin, cette paix n’est pas la simple absence de guerres, elle suppose la justice jusque dans la société. Un pasteur, de sensibilité charismatique et qui a déjà publié des ouvrages sur la prophétie, se penche sur cette question dans un nouveau livre. Il nous a autorisés à en présenter quelques pages. Qu’il en soit remercié.
Paix dans l’Église et paix dans le monde. Les deux sont intimement liées. À nous d’être à la hauteur de cette exigence de l’Évangile.