Débarrassée du mensonge
Il m'est arrivé plus d'une fois d'avoir recours au mensonge, en ayant bien conscience que je n'aurais pas dû, que c'était mal, et que ça attristait Dieu … J'ai souvent été dans l'embarras à la suite d'un mensonge, mais ça ne m'a jamais empêchée de recommencer, même si je voulais plaire à Dieu.
J'ai décidé d'y renoncer définitivement quand j'ai considéré non plus ses conséquences, mais son origine.
J'ai réalisé que le mensonge, avec la séduction et l'orgueil, était l'arme préférée de Satan. Je l’ai compris le jour où j'ai compris, horrifiée, que Satan me manipulait grâce au mensonge. Je me suis vue telle une marionnette suspendue à un fil, à la merci de la moindre intention de mon manipulateur. J’ai coupé net ce fil qui me retenait captive, affirmant à Satan que je refusais d’être reliée à lui par le fil du mensonge puisque j'appartenais à Dieu !
C'est en me faisant regarder le mensonge sous cet angle que le Seigneur m'a libérée. Par Sa grâce, me voilà définitivement débarrassée de cette vilaine habitude !
Chantal
Le tabac, c’est fini
La cigarette m’a séduite à un jeune âge et puis, avec les années lycéennes et estudiantines, le rythme des anneaux m’a de plus en plus enlacée. Je me savais accro et parfois ma santé en prenait un coup, comme le porte-monnaie d’ailleurs.
À 20 ans, j’ai découvert la foi et j’ai pu analyser mon comportement. Je ne pouvais donc plus dire « ainsi va la vie ». J’ai été initiée au milieu évangélique, plutôt non-fumeur, et à ses enseignements plutôt radicaux : « ton corps est le temple du Saint-Esprit, donc abstiens toi ! ».
Quoique bancal, cet enseignement m’a obligée à réagir et à prendre conscience de ma dépendance. Cela a été une lutte qui a duré neuf mois ! Un jour, le désir est littéralement parti sans aide aucune, si ce n’est une philosophie de prière. Ma prière avait été entendue.
Le tabac et moi, c’est alors devenu une histoire ancienne : quel émoi !
Geneviève Chirat
Le cancer m’a rapprochée de Dieu
J'ai toujours cru en quelque chose. J'ai suivi le catéchisme avec tous les enfants du village. Mais ma véritable foi est arrivée plus tard.
Ce qui me frappait, c'est que les gens allaient davantage à l'église par peur du qu'en-dira-t-on que par conviction. J'ai refusé de faire ma communion car elle me paraissait être seulement une cérémonie coûteuse. Cela ne me convenait pas. Par contre, l'abbé qui venait au collège représentait à mes yeux un christianisme plus attirant. Il parlait simplement de nos problèmes et de l'actualité.
À la maison, nous évoquions souvent la guérison de mon frère. J'étais certaine qu'il y avait quelqu'un là-haut qui veillait sur nous.
Quant à moi, les problèmes de santé m'ont souvent empêchée de réaliser mes projets. La peur m'envahissait rien que d'imaginer de nouveaux problèmes. Je stressais pour tout. Quand mes enfants sont nés, mon inquiétude a décuplé.
L'année dernière, je suis tombée malade d'un cancer, j'ai subi plusieurs opérations et j'ai suivi un traitement lourd. Au début, j'étais totalement anéantie, perdue. Et puis je me suis adressée à Dieu et tout est devenu supportable. Je lui ai confié mes angoisses, mes peines, j'ai prié régulièrement. Plus je me tournais vers lui, plus il me répondait en apaisant mes peurs.
On a coutume de dire que c'est dans le besoin que l'on trouve ses amis. Je dirai que c'est dans la souffrance qu'on trouve la foi. Maintenant Dieu fait partie de mon quotidien, je lui confie tout et surtout, j'essaie de ne pas le décevoir.
Françoise