Né à Beyrouth dans un quartier dit chrétien, j'ai grandi avec un sentiment de haine envers les musulmans.
En 1975, pendant mon service militaire, la plus terrible guerre civile que le Liban ait jamais connue a éclaté. Cela n'a fait que renforcer ma haine des musulmans. Il y avait une contradiction en moi entre les paroles de Jésus que je lisais comme «Aimez vos ennemis» et le désir de défendre mon pays. Je voulais chasser nos ennemis, même par la force. J’ai finalement quitté le Liban.
C’est quand j’ai compris, quelques mois plus tard, que Jésus était mort sur la croix pour mes fautes que le miracle a eu lieu. Je me suis senti léger, pardonné, rempli de la paix, de la joie et de l’amour de Dieu. Le Seigneur m’a alors montré qu’il aimait les musulmans et était mort aussi pour eux. La haine pour les musulmans et les Arabes a disparu de mon cœur.
Aujourd’hui, je leur parle de Jésus et je vois des Arabes, des Berbères, des Arméniens, des Turcs... vivre ensemble le pardon et la réconciliation. Grâce à Jésus, le pardon n’est pas une utopie.