À l’université, j'ai fréquenté un groupe d'étudiants maghrébins. J'ai commencé à prier, à faire le Ramadan, à aller à la mosquée, à suivre des cours islamiques.
Contre mon gré, je me suis retrouvée mariée. Les deux années passées avec mon ex-mari ne furent que souffrance et humiliation. J'en suis arrivée à me dire: «Dieu te punit car tu n'es pas assez musulmane!»
À la mosquée, je posais beaucoup de questions. L'imam me répondait: «L'islam, c'est la soumission à Allah. Chitane (le Diable) joue avec tes pensées». J’ai commencé à lire le Coran. Je pensais trouver la vérité, la paix... mais j’ai découvert un Dieu méchant, qui ne m'offrait pas d'amour, mais plutôt l'enfer. Et en plus, qui rabaissait la condition de la femme.
Un jour, une dame algérienne chrétienne m'a expliqué sa rencontre avec le Dieu vivant. J'ai compris ce qui me séparait de Dieu: le péché. Il n'y avait que Jésus-Christ pour rétablir ce lien parfait. Le jour même, je l'ai accepté comme mon seigneur et sauveur. Depuis, Dieu n'est plus lointain. Il m'a sortie de la dépression, m'a donné la joie, la vie et la paix. Il m'a réconciliée avec ma famille.