DANIEL DIAS
Recordman du monde du 100 mètres nage libre en 2008. 14 fois médaillé d’or aux Jeux Paralympiques de 2008, 2012 et 2016.
Mon cœur était devenu handicapé
«Dans mon miroir, je ne vois pas une personne handicapée mais une créature de Dieu. »
Né sans mains ni pieds, Daniel se pose dès l’école un tas de questions sur son infirmité et souffre de moqueries.
Après avoir regardé les Jeux Paralympiques 2004, il commence la natation handisport à 16 ans. En huit leçons seulement, il maîtrise les quatre nages qui l’emmèneront vers 24 médailles Paralympiques remportées entre 2008 et 2016.
Les victoires s’enchaînent mais Daniel perd sa joie de vivre : « Je me suis alors rappelé une phrase de mon père : ”Tu peux gagner toutes les médailles que tu veux, mais ne te laisse jamais gagner par elles”. » Je me suis repenti, j’ai prié pour recevoir le pardon de Dieu. J’ai compris que sans lui, je n’étais rien ! Il m’a redonné la joie de vivre ! »
« Avec Jésus dans mon existence, je suis heureux. Bien sûr, il me manque quelque chose physiquement, mais beaucoup de gens ont des manques d’un point de vue spirituel. Nous ne nous décourageons pas parce qu’il nous manque un bras ou une jambe. Dieu ne regarde pas cela. Il nous voit entièrement ; il voit notre cœur. C’est une grande joie de constater combien il est bon envers nous. C’est grâce à cela que je me sens libre et non infirme ! »
GILLES YAPI YAPO
Champion de Suisse en 2011, 2012 et 2013 avec le FC Bâle. Vainqueur de la coupe de Suisse en 2012 avec le FC Bâle et en 2016 avec le FC Zurich.
Dieu m’a repris en plein match
«Au début de ma carrière de footballeur, je demandais à Dieu d’être le meilleur sur le terrain, d’être celui qui est le plus vu. C’était pour ma propre gloire ! À ce moment-là, je pensais bien faire parce que je priais. Après plusieurs contre-performances, j’ai appris à connaître vraiment Jésus, j’ai commencé à reformuler mes prières ! J’ai appris à voir la vie d’une autre manière, et Jésus m’a montré les motivations de mon cœur ! Aujourd’hui, je prie pour donner le meilleur de moi-même, pour prendre plaisir dans mon travail et honorer Dieu dans mon attitude en aimant mon prochain.
Lors d’un derby, j’ai tenté un petit pont sur un adversaire qui l’a très mal pris. Il a commencé à m’insulter, moi et ma mère. Ça bouillait en moi, mais je ne pouvais pasl’insulter car ce n’est plus ma nature depuis que je suis chrétien. Par contre, j’ai commencé à le chambrer sur le résultat du match et cela l’a encore plus énervé. L’Esprit de Dieu m’a dit de respecter mon adversaire car mon attitude n’était pas digne de son amour. Cela n’a pas empêché mon l’adversaire de continuer à m’insulter, mais j’ai poursuivi jusqu’au bout sans me laisser déconcentrer. »
ANAK VERHOEVEN
Plusieurs fois médaillée d’or en Coupe du monde d’escalade. Médaillée d’or aux Jeux mondiaux et aux Championnats d’Europe. Première ascension d’un 9A+ en falaise.
Avoir confiance sans être orgueilleuse
«Comme grimpeuse de haut niveau, il faut de la résistance physique, mais aussi mentale. Beaucoup de mon temps est pris par mon sport. Mais je garde toujours du temps pour lire la Bible et prier. Je sais que Dieu m’a placée dans le monde de l’escalade avec un but qui est plus important que celui de gagner ou de recevoir la gloire du public. Dieu est le seul qui est digne d’être adoré. Je veux que Jésus soit toujours à la première place dans ma vie pour faire sa volonté. En escalade, comme dans la vie, j’apprends à être concentrée sans vouloir tout contrôler, à avoir confiance en moi sans être orgueilleuse, à rester humble sans avoir peur. Je sais que ce ne sont pas mes médailles d’or qui seront un billet d’entrée pour le ciel, mais seulement le fait d’avoir reconnu Jésus comme mon Sauveur. Je sais aussi que c’est auprès de lui que je trouve la paix lorsque je suis stressée pendant les compétitions. Je peux lui remettre mes victoires aussi bien que mes déceptions. »
PASCAL BERENGUER
Champion de Ligue 2 avec AS Nancy en 2005 - Vainqueur de la Coupe de la Ligue avec As Nancy en 2006.
J’apprends à être heureux en m’accrochant à Jésus
«Le Seigneur m’a montré sa puissance quand j’étais dans la détresse, mais je sais qu’il le fait au quotidien sans attendre que l’on souffre ».
Pascal Bérenguer a plus de 400 matches en professionnel au compteur, dont une Coupe de la Ligue remportée en 2006 avec l’AS Nancy Lorraine. Mais derrière le joueur expérimenté se cache un écorché vif qui a constamment lutté pour devenir l’homme qu’il est aujourd’hui : « Ma plus grande fierté, c’est d’avoir sauvé mon couple et ma famille ! Mon plus beau combat n’est pas une Coupe : c’est d’avoir manifesté le pardon de Dieu dans mes relations familiales. » Tout au long de sa carrière, Pascal se souvient d’avoir été égoïste, autocentré et négligeant envers son épouse et ses propres parents. Lorsqu’il intègre le centre de formation de Bastia à 16 ans, sa mère, dont il est très proche, est victime d’une rupture d’anévrisme. En la voyant entre la vie et la mort, Pascal est effondré. Il crie vers Dieu pour un miracle. Elle reste en vie, mais garde de lourdes séquelles : « Elle a été sauvée grâce à ses prières et sa foi en Jésus. Elle a pu vivre neuf ans de plus, et je sais que le Seigneur l’a gardée en vie pour qu’elle puisse vivre des moments merveilleux, comme le jour de mon mariage, par exemple. »
Pour oublier, Pascal se réfugie dans le travail physique. À 19 ans seulement, après avoir goûté à la Ligue 1, il plaque tout alors qu’il est encore sous contrat pour reprendre des études de STAPS. Ses copains de beuverie l’encouragent à ne pas tout gâcher. Ce déclic relance sa carrière, mais l’éloigne à nouveau de sa famille. Pascal enchaîne les mauvais choix et des rencontres mal intentionnées le ruinent. Il tombe petit à petit en dépression : « Aujourd’hui, je vis mieux avec 2.000 € alors que j’émargeais à 45.000 € mensuels. J’apprends à être heureux en m’accrochant à Jésus. Cela n’a pas été facile depuis ma rencontre avec Prince Oniangué et mon baptême en 2014… J’ai mis du temps à me décider, j’ai découvert une église évangélique avec beaucoup de joie. Je me suis accroché… » Sa reconversion professionnelle est aussi tumultueuse que sa carrière sportive. Attiré par le milieu du foot, il passe ses diplômes d’entraîneur et s’occupe des U19, puis décroche un poste de responsable de communication au Tours FC. Lassé par un travail ennuyeux et sans directives précises, il étouffe et déprime au sein d’un club qui enchaîne les mauvais résultats. En milieu de saison, il démissionne et part vivre à Caen. D’expériences en expériences, il fait petit à petit le deuil de son métier de footballeur et se focalise aujourd’hui sur sa relation avec Dieu, sa famille et sa reconversion dans la finance.
CHARLOTTE MENIERE
Vice-championne de Suisse de nage du 10 km en eau libre en 2015.
Mon identité est désormais en Christ
«J’avais envie de mourir parce que je ne pouvais plus nager et mes rêves olympiques se brisaient. »
Déterminée à devenir championne olympique, Charlotte est une acharnée de travail : « Cette idée m’obsédait. Née pour le haut niveau, je ne voyais pas ma vie autrement. » Son entourage est propice à sa réussite : des parents aimants, des amis sincères, une santé et un mental de fer… Que peut-il lui arriver ? Absorbée par les exigences de son sport, elle ne cesse de courir contre une montre invisible, en quête du graal olympique.
Un jour, son corps surentraîné lui dit « STOP ». Sa vie bascule. Ni son caractère de guerrière, ni sa détermination sans faille n’y peuvent rien. La rage et la frustration laissent petit à petit place aux idées de suicide : « J’y ai pensé plusieurs fois. C’était trop difficile de faire le deuil de ce sport pour lequel j’étais persuadée d’être née. Je ne m’en sortais pas, je suis tombée dans le gouffre de l’anorexie mentale. »
Pendant trois ans, elle ne souhaite qu’une chose : mourir ! Elle n’a jamais entendu parler de Dieu mais une amie chrétienne prie pour elle et lui offre une Bible : « Pendant ma convalescence, j’ai découvert l’identité du Sauveur de l’humanité et en fin de compte, mon identité en Christ. C’est la plus belle rencontre de toute ma vie : je n’ai pas besoin de « faire » pour être aimée. Je n’ai pas eu ma médaille mais j’ai reçu la grâce et l’amour inconditionnel de mon Sauveur. Désormais, je peux refaire du sport, en écoutant mon corps. »
Jésus est venu la guérir complètement de son anorexie : « Oui, il est possible de s’en sortir ! Je sais qu’Il ne m’abandonnera jamais ! »
Charlotte Meniere a écrit son expérience dans un livre « Dans le creux de la vague ». Elle y témoigne avec beaucoup d’authenticité et d’humilité sa guérison complète de l’anorexie mentale.
AMINE LINGANZI
Champion de League Two anglais avec Portsmouth en 2017.
Je cherchais un refuge. J’ai trouvé la paix
Le rêve d’Amine prend forme à 15 ans, lorsqu’il intègre le centre de formation de l’AS Cannes où son idole Zidane a brillé à ses débuts.
Passé par l’équipe pro de St-Étienne, il part à 20 ans aux Blackburn Rovers. Cette réussite professionnelle marque le début de sa descente personnelle aux enfers.
Un jour, Amine découvre, dans le Nouveau Testament offert par son grand frère, le sens du mot Emmanuel "Dieu avec nous”. Peu de temps après, lors d’un stage de présaison à l’étranger, il s’arrête, hésitant, devant un établissement appelé "Emmanuel” bien différent de celui de la Bible. Influencé par un coéquipier, il n’écoute pas la petite voix intérieure qui lui souffle de ne pas y entrer. Il raconte : « Dans cette maison close, j’ai été happé par une vie qui m’a mené d’infidélité en infidélité... » Les blessures s’enchaînent et l’amènent en 4e division. L’échec est dur à encaisser : conduite en état d’ivresse, drogues, adultère, addiction à la pornographie, aux jeux vidéo. C’est son pain quotidien.
Le déclic a lieu lorsqu’il réalise son égoïsme profond en lisant le Psaume 51 du roi David : « Chaque jour, je me repentais en pleurant, demandant aussi pardon à mon épouse. Je n’arrivais plus à jouer ni à m’entraîner. » En 2015, il rentre à St-Étienne. Le pasteur de la première église qu’il visite s’appelle… Emmanuel ! « J’ai su que j’étais au bon endroit, au bon moment. Je cherchais un refuge et je l’ai trouvé… » Depuis, Amine a connu un beau succès avec Portsmouth et malgré les galères, il sait avec certitude qu’Emmanuel, l’autre prénom de Jésus, est avec lui jusqu’à la fin des temps.
TORANN MAIZEROI
Vice-champion d’Europe 2014 de Taekwondo - champion du monde universitaire 2012 - champion de France (2007, 2009, 2011, 2014) Entraîneur équipe de France, puis Royaume-Uni.
Jésus a rempli mon vide intérieur
À l’adolescence, Torann, un garçon hyperactif et débordant d’énergie, quitte sa famille et la région parisienne pour le centre de formation de taekwondo, dans le Sud de la France.
Il raconte ce déchirement : « Comme j’ai grandi dans une famille catholique, avec la séparation familiale j’ai senti le besoin de prier tous les soirs ; c’était mon engagement envers Jésus pour qu’il m’aide à bien vivre les entraînements difficiles et la solitude. Ma vie de sportif de haut niveau était rythmée par des voyages dans le monde entier pour représenter la France. Cela me donnait une pression énorme, mais j’essayais de la gérer en sortant très souvent le soir, en fréquentant beaucoup de filles et en buvant parfois de l’alcool pour oublier. Les blessures sont arrivées, et les non-sélections aussi. La pression augmentait, ce qui entraînait une perte de confiance en moi.
En 2015, au lendemain d’une médaille internationale, j’ai ressenti en moi une sensation étrange, une émotion négative qui contrastait avec mes habitudes d’un soir de bonne performance, où je suis souriant et satisfait. Ce soir-là, cela a été un vide complet qui m’empêchait de sourire et de dormir. Mes pensées devenaient de plus en plus noires : « Torann, arrête ton sport, tu as trop de pression, ta famille et tes amis ne t’aiment que parce que tu es un champion, la pression est trop forte sur toi, arrête ta vie, arrête tout. » Je luttais avec ces pensées en me disant : « Non, j’aime ce sport, j’aime cette vie, j’aime cette persévérance face aux différentes épreuves », mais les pensées s’intensifiaient. Moi qui aimais ma vie, à ce moment-là, soudainement, je ne l’aimais plus. J’ai alors prié dans ma chambre d’hôtel en demandant à Jésus de m’aider, de me guider, d’enlever ces pensées de mensonges sur ma raison d’être, ces pensées qui n’ont rien de moi ni de Dieu. Je lui ai dit que j’avais besoin de lui pour combler ce vide et avoir un but dans la vie. Les jours suivants, alors que je combattais, ce vide était complètement rempli, c’était impressionnant ! Les compétitions suivantes, j’ai combattu sans ressentir de pression ni de gêne dans tous les tournois qui ont suivi. De retour en France, j’ai décidé de retourner à l’église, de me faire baptiser et de vivre cette relation de manière plus intense. Je suis heureux de vivre avec Jésus, de lui parler, de m’entretenir avec lui.
J’ai compris qu’en aimant Jésus, mon comportement changeait car ma manière de penser elle-même changeait. La Bible ne parle pas de religion mais d’une relation avec Dieu. Jésus me guide, et je veux être un de ces sportifs « qui prônent ses valeurs d’amour et de respect ! »
AURÉLIEN COLLIN
Footballeur professionnel, champion des États-Unis en 2013 avec Kansas City, Champion de la saison régulière MLS en 2018 et 2020.
Mes nouveaux combats
«Depuis que j’ai découvert l’amour de Dieu, en 2013, je suis devenu plus sensible aux injustices dans le monde. Comme ma femme est vénézuélienne, je me suis engagé contre la pauvreté qui sévit dans ce pays ! Les gens y meurent de faim. J’ai créé une fondation qui travaille sur place. J’y vais six semaines par an, j’aide au maximum aux niveaux financier et matériel.
J’ai eu le privilège de voyager au Maghreb. J’y ai vu une réalité que je ne m’imaginais pas dans ma bulle d’Occidental : l’islamisme radical a pris de l’ampleur. J’ai rencontré, par exemple, une famille chrétienne d’origine musulmane. Elle veut faire le bien, partager l’amour et l’espérance qu’elle a découverts en Christ ; elle aimerait s’engager pour l’éducation de la jeunesse par le sport, mais sa foi chrétienne est un obstacle : elle reçoit des pressions, des menaces. Une partie de son matériel a été détruit.
Aller à l’église est difficile pour les chrétiens sur place. J’ai pu visiter une église arabe et chanter des louanges en arabe. Tout cela m’a donné des forces pour persévérer dans ma foi et prier pour ceux qui souffrent ! »
LÉA BAYEKULA
Médaille de bronze au 100m Championnat d’Europe 2021.
Jésus est mon coach
«Quand je parle de mon équipe, je pense en premier à Jésus car je le veux présent dans tout ce que je fais.
Je prie toujours avant de commencer un entraînement ou une compétition. Je me confie à Dieu. C’est très important pour moi. Je peux dire que Jésus est mon coach. Il est celui qui me fait évoluer et qui fait en sorte que je ne manque de rien.
Je vous recommande tout particulièrement le Psaume 150. C’est une invitation à louer Dieu. Je trouve que c’est important de le remercier, déjà rien que pour le souffle de vie, pour le fait aussi que vous pouvez voir, parler, entendre… Si vous pouvez faire toutes ces choses, rappelez-vous que c’est une grâce.
J’aime aussi beaucoup cette phrase : « Le rêve fixe le but, mais la détermination permet de l’atteindre. » J’aimerais vous encourager à rester positif, à garder la foi et votre détermination, ainsi que votre motivation. C’est important aussi pour chacun de nous de revoir nos priorités, les choses fondamentales de notre vie. »