À deux ans, le cauchemar commence
Marguerite sent qu’elle n’est pas aimée par sa mère adoptive car elle ne cesse de l’humilier chaque jour, parfois même la menace de la tuer. C’est dans un climat de violence difficile à imaginer, de maltraitances physiques et psychologiques, que la petite fille grandit. Pourtant Marguerite considère cette dame comme sa mère car elle s’y est attachée. Elle continue à lui porter de l’amour.
Une enfant pas comme les autres ?
Vers l’âge de 8 ans, Marguerite parle à Dieu et lui crie son désespoir quand elle se retrouve seule, enfermée dans une salle de bains. Elle sent que Dieu est là malgré toutes les maltraitances subies. Sa mère adoptive ne cesse de lui chuchoter qu’elle n’est pas une enfant comme les autres et que personne ne l’aime. À l’école, tout le monde semble croire que Marguerite est une enfant à problèmes. En effet, elle se bagarre avec les autres. On la prend pour un garçon manqué. Sa scolarité est plus ou moins chaotique ; certains professeurs disent qu’il faut la mettre dans une école spécialisée et qu’elle n’a rien à faire dans une classe normale. Elle est suivie par des psychologues, des psychiatres et tous étudient son cas mais personne ne semble savoir ce qui se passe dans la tête de Marguerite.
Abusée par le fils et le père
Quand elle a 10 ans, le fils aîné de la maison se tourne vers la drogue. Quand il n’a pas sa dose, il devient violent et exerce toutes sortes de sévices. Il abuse d’elle quand tout le monde dort dans la maison. Marguerite ne cesse de pleurer et se replie sur elle-même. Le cauchemar ne finit pas car son père adoptif abuse d’elle aussi de temps en temps.
Des fugues qui se terminent dans un foyer
Vers l’âge de 13 ans, Marguerite fugue une première fois, se baladant dans les rues de Paris et dormant au pied des immeubles. Retrouvée par la police, elle ne répond pas...