Les jeux d’argent ont failli me ruiner

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Les jeux d’argent ont failli me ruiner
J’avais vingt ans quand j’ai donné ma vie au Seigneur. Je l’aimais alors de tout mon cœur. Onze années plus tard, j’ai vécu deux événements très difficiles : la séparation avec ma fiancée et la mort de ma mère d’un cancer du foie dans des souffrances terribles.
Dans ma colère, j’ai pensé : Dieu n’existe pas. J’ai alors fait le vide autour de moi. Je ne voulais plus voir personne. Je prétextais toujours une excuse pour refuser une invitation. Même de ma famille.

Accro aux paris

C’est à ce moment-là que la passion du jeu a commencé. J’étais fasciné par tout ce qui peut rapporter un gain : loto, tiercé, jeux à gratter, bonto...
J’étais à l’époque livreur. À chaque fois que je m’arrêtais près d’un bureau de tabac, je me sentais obligé d’acheter un ou plusieurs jeux à gratter. Ma situation financière s’est beaucoup dégradée car tout mon argent finissait dans les paris. Je me retrouvais souvent sans un sou. Cela a duré deux ans, mais Dieu veillait sur moi.
Ma sœur m’appelait sans cesse pour avoir de mes nouvelles mais je lui répondais invariablement que je n’avais pas le temps de la voir. Puis je raccrochais. Connaissant mon faible pour mes nièces et mon neveu, elle me téléphone un jour et me passe immédiatement ma nièce de cinq ans. Elle se met à pleurer en me disant : « Tonton, je veux te voir » et là je lui ai dit : « Ok, je viens ».

Dieu m’attendait au tournant

En cours de route, je m’arrête au supermarché pour acheter quelque chose pour les enfants afin de ne pas arriver les mains vides après deux ans sans nouvelles.
J’étais dans le supermarché depuis quelques minutes quand j’entends un hurlement. Je lève les yeux et vois que le toit se fissure. Alors que tout le monde se précipite vers la sortie, je crie : « Seigneur aide-moi ! » Je sens alors mes genoux se bloquer. Impossible de faire un pas. Le supermarché s’écroule et je me retrouve enfermé avec cinq autres personnes dans une cage en béton qui menace à tout moment de s’effondrer elle aussi. On reste là environ 20 minutes avant que des sauveteurs nous détectent.
Ils creusent une ouverture et je sors sans une égratignure.

Les jeux de hasard ? C’est du passé !

Arrivé chez moi quelques heures plus tard, je réalise alors par où je suis passé. J’avais renié Dieu mais il a été fidèle au moment où je l’ai appelé au secours parce que je craignais de mourir. J’ai pris conscience de sa fidélité et je lui ai demandé pardon. Je sais qu’il me l’a accordé. J’ai pu ainsi retrouver mes frères et sœurs chrétiens dans mon Église.
Oui, Dieu m’a pardonné et il se sert maintenant de moi en me permettant de rendre service dans mon Église et de visiter les malades dans les hôpitaux.
Me voilà libéré de l’emprise des jeux de hasard. Que Dieu soit béni !




Auteurs
Philippe IEMOLO

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