Une quête en herbe !
Dès ma plus tendre enfance, je crois qu’il y avait en moi une aspiration et un élan de vie tournés « vers le ciel », couplés à une sensibilité toute particulière pour l’authentique.
C’est comme cela que je peux expliquer aujourd’hui cette quête d’amour vrai dont la source m’était inconnue, mais que je pressentais au plus profond de moi.
Sans aucun doute, l’amour manifesté par ma mère, avec tendresse et dévouement, favorisait cette quête. Pour autant, j’aspirais à découvrir comme une autre dimension, une autre tonalité, une autre couleur.
Je puisais tout ce que je pouvais afin de satisfaire ce besoin d’être aimé et d’aimer, au-delà du visible, au-delà des barrières naturelles et humaines.
Avec ma grand-mère paternelle, mon père et ma mère, ma sœur aînée et mon frère cadet, nous habitions dans une petite maison nichée aux pieds des Pyrénées.
Des jours heureux, il y en eut bien sûr, mais des jours fâcheux aussi. Entre la nervosité et l’alcoolisme de papa, la surdité de grand-mère, et la retenue pudique de maman, je me sentais un peu comme dans un étau dont les deux mâchoires étaient la gêne et la honte.
Alors, ce qui pouvait quelque peu m’en desserrer, consistait à gambader dans la nature environnante au travers des jeux et des diverses explorations, partagés avec mon frère et mes cousins.
Une quête intellectuelle !
Lors de mes études littéraires menant au Baccalauréat, je « dévore » les grands écrivains français inscrits au programme. Puis, la philosophie m’enseigne l’art de la dialectique et de la synthèse des idées.
Seul, le rugby, m’offre un peu...