Je suis née dans une ville des Alpes-de-Haute-Provence dans une famille de quatre enfants. Mes parents étaient très gentils et ont fait de leur mieux, mais ils ne nous parlaient jamais de Dieu.
Après ma formation, j’ai enseigné dans un village de montagne à 1.200 mètres d’altitude. Ma première classe enfantine comportait trois niveaux : petite, moyenne et grande sections. Je me régalais aussi à randonner et skier.
Au bord du gouffre
C’est là qu’un chrétien venu en vacances m’a parlé pour la première fois de Jésus.
Je vivais à l’époque maritalement avec un étudiant en médecine. Coup de tonnerre : cinq mois avant de nous marier, il me quitte pour une infirmière ! J’étais au bord de la dépression. Pour me sortir de ma solitude, j’ai utilisé tout l’argent que j’avais mis de côté pour des stages de tennis, d’équitation, un voyage aux Antilles…
À la fin de l’été, je me suis retrouvée seule et le cœur vide, avec des pensées suicidaires. Alors, un soir, j’ai prié : « Dieu, si tu existes, aide-moi ! » Le lendemain, une jeune fille m’a adressé la parole et m’a invitée chez elle. Elle m’a parlé de Jésus et a prié pour moi.
De découverte en découverte
Grâce à une lettre du chrétien rencontré des années plus tôt, j’ai découvert l’Église évangélique la plus proche. J’y suis allée, le pasteur a prié pour moi et cela m’a fait du bien. J’y suis ensuite retournée régulièrement. Ma dépression a disparu : j’étais guérie ! Je peux dire que Jésus m’a donné la paix et la joie. Encore aujourd’hui, cela me fait un bien fou d’aller à l’église.
En lisant la Bible, je me suis dit : « Wouah ! C’est donc ainsi que Dieu m’aime ? » Sans même connaître le « Notre Père », je lui parlais spontanément comme à un ami qui me comprend et ne me juge pas. Il était, et est toujours, mon confident, mon conseiller.
Oui, Dieu est bon
Dieu m’a puissamment visitée par son Saint-Esprit le jour de mon baptême. Cerise sur le gâteau, j’ai épousé quelques mois après l’homme qui m’avait autrefois parlé de Dieu.
Hélas, il m’a alors fallu quitter mes élèves et mes chères montagnes pour vivre avec lui dans les Bouches-du-Rhône où il travaillait : un vrai déchirement pour moi. Mais Jésus m’a toujours aidée à surmonter les épreuves.
Aujourd’hui, nous voilà à la retraite en Ariège. Dieu nous a comblés en nous rendant à la fois proches de nos familles, de notre église et d’une station de ski. Oui, vraiment, Dieu est bon.
Je bénis le Seigneur de s’être révélé à moi quand j’avais 25 ans. Cela m’a évité de gâcher ma vie.