Melody Payloun Louzy

Je suis une passionnée de l’Histoire et des histoires. Dans ma famille, on raconte les histoires familiales de génération en génération et mes origines arméniennes m’ont passionnée. Mes parents m’ont aussi inculqué l’amour de la lecture. Je me délecte de toutes les cultures et des époques que notre monde a traversées…

Au lycée, j’écrivais des histoires pour mes camarades de classe en faisant d’eux les héros. Ils en raffolaient ! Écrire ces histoires, c’était comme des respirations pour moi, des portes ouvertes à l’imagination et à la liberté. Quand j’ai commencé mon premier roman vers 15 ans, j’avais envie deme réinventer une vie. C’est là que j’ai découvert toutes les possibilités de l’écriture.

Je lis énormément de livres fantastiques et j’ai toujours été frustrée qu’il y ait trop souvent des valeurs qui ne me correspondent pas dans ce genre de livres. J’ai décidé d’écrire d’une autre manière, avec les valeurs qui sont les miennes pour qu’elles puissent toucher. C’est le genre d’écriture où l’on a, à mon sens, le plus de liberté : partir n’importe où, jouer avec tout… et faire passer le message que l’on veut.

Dans mon adolescence, j’ai frôlé la mort de près. J’ai compris que Dieu me donnait des jours de vie en surplus. Alors, je ne veux pas les gâcher. J’ai choisi de parler de lui et de raconter les changements qu’il peut opérer dans les vies. Je ne cherche pas à convaincre, mais à apporter des informations et des repères. Après, chacun fait son choix.

Ils ont raison d’avoir peur ! Dans ce genre-là, on peut tomber sur tout et n’importe quoi. Il est important de se connaître pour savoir ce que l’on est capable de lire ou pas, car toute lecture nous influence. Je leur dis donc : « Faites-vous recommander des livres ! »

Je les encourage à contrebalancer ce qui se fait : être une lumière dans l’obscurité. Nous avons notre place à prendre en tant que chrétiens ! Le monde fantastique de Narnia a eu un bel impact, non ?