La Sologne, quelle belle région ! Je me réjouis de vivre ce temps à part. C’est vrai que prendre quelques jours, une fois par an, sans mon mari et mes quatre enfants, ça fait du bien ! Cela demande un peu d’organisation mais j’ai la chance d’avoir un homme qui assure. Alors, je bloque les dates bien à l’avance pour ce temps « hors du temps ».
La première fois
J’y étais venue parce qu’on m’avait demandé de prendre en charge la musique. Vu que j’aime faire cela, j’avais dit oui. En tout cas, cela m’a aidée à passer l’appréhension de me retrouver avec 200 femmes ! Cette expérience unique à l’époque m’a beaucoup enrichie. Du coup, j’y retourne aussi souvent que possible.
Je me souviens
J’y ai reçu des enseignements basés sur la Bible, suivis de discussions en petits groupes sans oublier du temps toute seule. C'est cela qui m'a vraiment fait du bien. J’avais trois enfants en bas âge et j’étais dans un bel état de fatigue. Je me souviens m’être retrouvée, seule, face à l’étang magnifique et paisible du lieu qui nous accueillait. Résultat ? Un quart d’heure de larmes. Une tension qui redescend. Un besoin de lâcher-prise. J’aspirais tellement à des moments calmes au milieu de la nature verdoyante. J’en garde le souvenir merveilleux d’un tête-à-tête avec la nature et avec son créateur.
J’apprécie particulièrement
En plus de me mettre les pieds sous la table pour le repas (géant !), les après-midi sont réservés aux balades, à la sieste et à des ateliers divers (cartonnage, écriture, massage….). La détente se poursuit même lors d’une soirée pleine de rires et de musique grâce à un spectacle dynamique créé par les participantes.
Cette année encore
Nous avons parlé de nos maisons, en fait, de notre être intérieur. Même si nous avons visité virtuellement chaque pièce, pas question de parler de design d’intérieur, de décoration tendance ou de produits ménagers… Chez nous, c’est souvent le lieu de nos plus grands défis, de nos plus grands combats. Alors nous avons osé regarder en nous-même.
Est-ce que je prends soin de laver tout ce qui me salit ? Ma « maison » est-elle un abri sûr, un havre paisible ? Et si je monte dans mon grenier, le siège de mes pensées, y trouverais-je des encombrants que je ne veux pas déloger ? Oserais-je ouvrir le carton de mon enfance pour y être en paix ? Et celui des dossiers en cours qui attendent d’être réglés ?
Et après
Je suis repartie avec la volonté de laisser le créateur de cette belle nature, regarder au fond de moi. Lui laisser de la place, dans ma maison. Vivre avec lui. S’il m’a construite, il sait aussi comment réparer ce qui ne fonctionne pas harmonieusement chez moi. Je vais me laisser interpeller et avancer.
Trois jours, c’est rapide…
Cela me rappelle mes colonies de vacances quand j’étais enfant. On est triste de quitter les copines, mais remplie et regonflée à bloc pour retrouver les nôtres. Accepterez-vous de venir avec moi l’année prochaine ?