Une rédaction qui court sur environ 1.600 ans, une quarantaine d’auteurs différents répartis sur trois continents : voilà un point de départ pas banal pour un livre qui est en fait une bibliothèque, la Bible.
Un livre unique
Tous les styles littéraires sont présents dans ses 66 livres* écrits en trois langues différentes (hébreu, araméen et grec). Et pourtant, l’ensemble est d’une cohérence inattaquable et relève d’un projet éditorial étonnant. La Bible possède aussi le plus grand nombre de manuscrits retrouvés pour un texte de l’Antiquité avec un écart temporel infime, par rapport aux autres documents de l’époque, entre les originaux disparus et les copies.
Il bat tous les records
C’est également le livre le plus publié, le plus traduit et le plus vendu dans le monde chaque année et ce depuis des décennies. Ce livre a une influence immense sur notre culture et notre langue. Il est à l’origine d’un nombre incalculables d’expressions. Par exemple : un « jugement de Salomon », être « pauvre comme Job », « qui sème le vent récolte la tempête »...
Malgré tout, ce n’est pas ce qu’il y a de plus étonnant.
Deux parties en harmonie
Si l’on considère la Bible juste comme un objet historique, littéraire ou culturel, on passe à côté de l’essentiel. Toute sa première partie (Ancien Testament) présente, à travers la saga d’un peuple, l’histoire de tous les peuples et de tous les hommes, leur recherche essentielle de sens, de sérénité, de vérité et d’amour. Elle annonce que la solution est en perspective, qu’elle va arriver. La deuxième partie (Nouveau Testament) nous dit qu’elle est là. C’est une personne : Jésus-Christ. Ainsi, malgré tant de diversité, le Christ est le centre de la Bible, de sa première à sa dernière page. Si on ne le rencontre pas, on passe à côté de toute l’œuvre.
Il donne les réponses
Un de mes amis, délégué syndical éduqué dans une famille communiste, a voulu en avoir le cœur net et pouvoir parler de la Bible en connaissance de cause. Peu attiré par l’Ancien Testament, Michel débuta sa lecture le soir, dans son lit, par les évangiles. Régulièrement, il réveillait sa femme en s’écriant : « Ce mec est génial ! » Il relut les passages qui lui parlaient le plus et arriva à la conviction que ce « mec » ne pouvait être aussi génial qu’en étant ce qu’il proclamait être. Il fit l’expérience de la rencontre avec Jésus.
Il change la vie
Malgré la mort de son fils et de sa belle-fille, assassinés, malgré l’accident qui coûta la vie à sa petite fille, rien ne le fait aujourd’hui changer d’avis. Pour lui, « ce mec est génial » et il apporte la réponse aux questions les plus profondes de notre vie. Voilà pourquoi il faut lire la Bible. Voilà pourquoi il vaut la peine de chercher à rencontrer celui qui en est le centre. Enraciné dans des faits historiques, ce livre intemporel est d’une actualité urgente.
Le saviez-vous ?
Nous possédons un fragment de papyrus daté de 125 après JC d’une copie de l’évangile de Jean, rédigé au plus tôt en 90. Par comparaison, le plus ancien manuscrit de la Guerre des Gaules, écrit par Jules César vers 50 avant J-C, date du 9e siècle (soit plus de 900 ans après l’original).