Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. Psaumes 23. 4
Qui peut affirmer que le long tunnel du divorce n’est pas une vallée de mort ? Moi, en tout cas, je n’y voyais pas l’ombre d’une vie. Tout n’était que désolation et souffrance jusqu’à ce que cette parole raisonne en mon cœur comme si Dieu lui-même me la criait dans un haut-parleur : « Je serai toujours avec toi, aussi longtemps que tu seras dans la vallée. Et je serai encore avec toi quand tu seras à nouveau sur la montagne. »
J’ai reçu 5 sur 5 cette promesse en plein cœur. Dès cet instant, c’en était fini du doute et de la peur. Ma main dans celle de Dieu, j’ai traversé cette vallée jusqu‘à la sortie totale du tunnel. Aujourd’hui encore, ce verset fait écho en moi et je m’appuie dessus dans les moments obscurs. J’entends Dieu me murmurer à l’oreille : « Je suis avec toi, ne crains pas. »
Nicole
Vous connaitrez la vérité et la vérité vous rendra libres. Jean 8.32
Par suite de mauvais choix, j’ai été en proie à l’oppression à un certain moment de ma vie. Je savais qu’elle avait une origine spirituelle.
Pour retrouver la paix et le sentiment de liberté, il m’a fallu redécouvrir la vérité, c’est-à-dire Jésus-Christ. Pour vaincre mes fausses croyances, J’ai dû y faire face armée de l’Évangile et tout particulièrement de cette parole de Jésus. C’est ainsi que j’ai obtenu ma libération.
Beïcha
Je te bénirai et tu seras une bénédiction. Genèse 12.2
Comme je le fais parfois, je fouine dans le grenier familial. Je suis une adolescente en recherche d’absolu. Je ne suis pas certaine d’avoir le droit de fouiller dans les papiers que je compulse mais, à mon grand étonnement, je tombe sur une carte postale un peu jaunie avec un gros bouquet d’œillets. Curieuse, je lis ce qui est écrit. Surprise, elle m’est adressée. Qui a bien pu m’écrire ? Bizarre, la date est peu après ma naissance. En reconnaissant l’auteur de cette carte, ami de mes parents, je comprends que c’est une réponse au faire-part de ma naissance. Dès lors ce verset s’impose à moi comme le mot d’ordre de ma vie. Je chercherai la bénédiction de Dieu pour être en bénédiction aux autres.
Prisca
Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Romains 8.28
En 1991, je traverse une période difficile et je décide de prendre une certaine direction qui me parait raisonnable. Mon entourage me conforte dans cette voie.
Hélas, très vite les choses ne vont pas selon mon plan et tournent dans le sens contraire. C’est comme sur des skis, vous allez dans un sens et puis vous voilà contraint de tourner dans le sens opposé...
Sauf qu’ici la situation s’est retournée contre moi et j’ai été entrainée par les évènements qui ont suivi. J’ai alors lâché prise car j’ai compris que je n’étais pas le maître et que Celui qui conduisait savait où il me menait.
Dieu coordonne les événements et intervient sur les circonstances extérieures de notre vie. Il agit en nous pour redonner courage et pour fortifier notre foi.
Gisèle
Moi et le Père nous sommes un. Jean 10.30
Quand j’ai délaissé le vaudou pour me tourner résolument vers Jésus, j’ai plongé dans la Bible pour mieux le connaitre, en commençant par le début. Divers passages me paraissaient obscurs, je ne saisissais pas le sens de tous les termes, mais j’étais poussée à continuer.
Quand j’ai lu comment une femme avait transpercé d’un pieu la tempe d’un fugitif, je me suis dit que ce récit n’était pas conforme à l’image du Dieu d’amour que j’avais découvert et que je voulais servir. Devant cette violence, j’étais prête à capituler. Or, là encore, j’ai été poussée à continuer, mais à sauter cette fois dans les évangiles.
Une parole de Jésus m’a apporté ce que je recherchais : « Moi et le Père nous sommes un ». À partir de ce moment-là, j’ai été rassurée par l’unité du Père et du Fils. Pas de doute, il s’agit bien du même Dieu même si certains de ses aspects me posent problème. Je comprendrai plus tard.
Fédeline
Elle a fait ce qu’elle a pu. Marc 14.8
Jésus a dit ceci à propos de la femme qui avait répandu un parfum de grand prix sur sa tête. Les disciples s’étaient indignés en l’accusant de gaspillage. Leur argument était imparable : « On aurait pu vendre le parfum et donner l’argent aux pauvres ! » Mais le regard de Jésus est bienveillant à l’égard de cette femme, il a vu un geste de foi et lui a donné sens.
Pour moi, cela m’apprend à ne pas regretter ce que j’aurais pu ou dû faire. J’essaie de lâcher mes regrets, mes amertumes, pour mettre du sens dans ce qui est et que je vis maintenant. Je fais ce que je peux et Dieu m’accepte telle que je suis.
J’essaie aussi de ne pas juger mon prochain mais, au contraire, de le regarder simplement et de sourire pour accueillir son geste.
Dieu nous accueille inconditionnellement, accueillons les autres de même.
Judith
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi mais moi. Jean 15.16
Ce que Jésus a dit à ses disciples me fait penser à deux situations.
Après 18 ans de service sur le terrain missionnaire, mon épouse croyait pouvoir s’arrêter. Et puis, la voilà à nouveau interpellée et bousculée. Pourquoi moi ? « J’ai déjà donné » comme on dit familièrement. Elle s’interroge sur la poursuite de son engagement. Je lui ai rappelé qu’en fait c’est Dieu qui la choisit plus qu’elle ne le choisit. Cela l’a aidée à accepter de continuer à le servir dans ce qu’elle avait prévu.
Une participante à notre groupe d’étude biblique était désespérée parce que son mari se désintéresse totalement de la foi. Cette parole de Jésus nous a permis de réaliser que son engagement pour Dieu résulte de sa relation personnelle avec lui et qu’elle ne peut l’imposer à son époux.
Oui, c’est Dieu qui est maître de nos vies.
Philippe