Depuis plus de 20 ans, IMEAF imprime notre magazine. Ce sont ainsi des centaines de milliers d’exemplaires comme celui-ci qui sont passés par ses machines. Nous avons voulu lever un coin du voile avec José Moya, son directeur.
Depuis quand l’imprimerie IMEAF existe-t-elle ?
Elle a été créée en 1965 par la Mission Évangélique des Alpes françaises. Cela fait donc 51 ans.
Quel est votre objectif ?
Nous sommes au service des publications protestantes dans toute la francophonie, dont l’Afrique où il est très compliqué de fabriquer des livres de bonne qualité. Avant tout, nous voulons fournir des imprimés de qualité et mettre en place les solutions adéquates qui répondent aux besoins de chacun de nos partenaires.
Avez-vous connu des évolutions importantes ?
Dès l’origine, IMEAF a proposé la chaîne graphique complète, depuis la création jusqu’au produit fini. Depuis une vingtaine d’années nous sommes également routeur, c’est-à-dire que nous envoyons les magazines directement aux abonnés depuis La Bégude-de-Mazenc. Après plusieurs agrandissements, nous couvrons aujourd’hui plus de 1.700 m2 répartis entre les bureaux, le prépresse, l’impression, le façonnage, le stockage et le routage.
Depuis 2007, nous répondons aux besoins de très courts tirages (à partir de 30 exemplaires) grâce à notre pôle d’impression numérique.
Des difficultés ?
Pour un industriel de notre taille (14 salariés) il est difficile de convaincre les banques de nos besoins en financement pour le renouvellement d’outils de production.
Vous n’imprimez que du chrétien ?
À 98 % de notre chiffre d’affaires, oui. Mais nous offrons aussi un service à des associations et bulletins municipaux du canton. Croire et vivre est une des 56 publications chrétiennes que nous imprimons.