J’ai participé à ma première Marche pour Jésus en 1989. C’était à Paris. Depuis lors, je n’ai voulu en manquer aucune.
Les réactions des gens sur le parcours sont variées. Il y a ceux qui sont heureux de voir des chrétiens qui osent défiler et chanter leur foi en public. La plupart des défilés qu’ils voient habituellement sont en effet pour revendiquer… alors que nous, nous témoignons et proclamons en chantant joyeusement notre foi. Cela change ! Il y a aussi ceux qui prennent cela pour du folklore ou qui disent : « Est-ce bien cela que le Christ demande ? Est-ce cela la foi ? » et d’autres encore qui critiquent : « C’est tellement plus facile d’être au milieu d’une foule que de parler de Jésus à son voisin de palier »…
Moi aussi, je me suis interrogé. Un texte de la Bible m’a interpellé. C’est celui où l’apôtre Paul pose cette question : « Comment croire au Seigneur si on n’a pas entendu parler de lui. Et comment entendre parler de lui si personne ne l’annonce ? » (1)
Dans les évangiles, on voit aussi que Jésus portait un intérêt particulier aux villes. Tout cela m’a amené à me décider de me joindre à ces chrétiens pour proclamer avec eux que Jésus est le Sauveur.
Cette marche centrée sur Christ représente l’unité des chrétiens, elle témoigne aussi de la vie et du travail des Églises. À sa manière, elle illustre que l’Église est présente et impliquée dans la société et pas seulement entre les murs des églises et des temples. Pour moi, c’est important d’aller partout où se trouvent les gens, y compris « sur les places ». Chacun est le bienvenu pour proclamer que Jésus est la lumière du monde, quels que soient sa dénomination, sa nationalité et son statut social.
Depuis ma première participation, cette vision des Églises réunies ne cesse de m’imprégner. C’est en effet lorsqu’ils seront tous ensemble pour proclamer que Jésus-Christ est Sauveur et Seigneur que les chrétiens feront tomber les murailles de l’incrédulité.
En bref
La première Marche pour Jésus a eu lieu à Londres, en 1987. Elle a réuni 15.000 personnes. Depuis lors, ce sont des milliers de marches qui ont eu lieu à travers le monde. La plus grande a sans doute été celle de Sao Polo au Brésil le 7 juin 2003. Les estimations varient entre un et deux millions de participants.
Pour plus de renseignements : http://www.mpjf.org