J’ai lu sur Internet : « Nous n’avons jamais qu’un seul monde à changer : nous-mêmes. C’est pourquoi je choisis d’agir sur moi-même. C’est le seul monde sur lequel j’ai quelque autorité... Et encore, je n’en suis pas très sûr ».
J’aime la lucidité de cet internaute. À quoi sert-il de vouloir changer le monde quand on est soi-même enfermé dans ses contradictions ? D’ailleurs, les « grands hommes » qui ont voulu changer le monde n’ont pas laissé que de bons souvenirs !
J’aime aussi sa modestie. Est-ce que j’ai vraiment autorité sur moi-même ?
Suis-je capable de me changer ? Pas si sûr que ça !
Peut-être trouverez-vous la Bible un peu dure quand elle enfonce le clou : « Est-ce qu’un léopard peut enlever ses taches ? Non ! Et vous qui avez l’habitude d’agir mal, vous ne pouvez pas agir bien. »
Le poète Samuel Johnson voulait-il dire autre chose lorsqu’il a écrit « L’enfer est pavé de bonnes intentions » ?
Faut-il être défaitiste et ne plus rien espérer ? Sûrement pas !
Surtout quand on découvre cette magnifique promesse de notre créateur dans la Bible : « Je vous donnerai un cœur nouveau... J’enlèverai votre cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon esprit. Ainsi je vous rendrai capables de faire ce que je vous ai commandé. »
Les pages qui suivent sont des illustrations parmi des millions d’autres de ce que Dieu peut faire dans nos vies quand nous faisons appel à lui. C’est vrai que l’expérience des uns n’est jamais totalement celle des autres, mais il n’empêche que chacun de ces témoignages nous montre que la promesse divine reste vraie.
Oui, je peux changer. À condition de le demander à la bonne personne.
Georges Mary
Jérémie 13.23 ; Ézéchiel 36.26