On ne le dérange jamais
Il passe de ville en ville, de village en village. Il sillonne la Galilée, la Judée, fait des incursions dans les territoires voisins, la Samarie, la Phénicie…
Parfois seul, souvent entouré de grandes foules, presque toujours avec ses disciples…
Chaque samedi, pour le sabbat, Jésus va à la synagogue. C’est rarement la même. Il y prend la parole pour enseigner et proclamer la présence de Dieu, la force de son pardon, la main qui se tend vers celui qui croit.
Des haltes pour mieux repartir
Jésus s’arrête. Il est reçu par des sympathisants, des amis, des illustres inconnus… Mais c’est plus fort que lui : il faut qu’il reparte ! Il doit absolument visiter d’autres villes, d’autres villages, pour annoncer plus largement le repos que Dieu donne.
On dirait que marcher le repose. C’est vrai aussi qu’il prend des temps spéciaux pour s’arrêter, et prier, par exemple sur une montagne ou dans un jardin. Voir des personnes repartir guéries ou soulagées le remplit d’émerveillement et de joie.
Les bienfaits de la marche
Mais marcher lui fait sentir autrement la présence de Dieu. Alors que ses deux jambes se coordonnent pour avancer, chacune à sa place dans un rythme commun, il médite sur la synchronisation avec Dieu, le secret de son équilibre. Alors que ses muscles le propulsent en avant, il pense à la force de Dieu qui le fait vivre. Quand il expérimente la faim, la soif, la chaleur, le froid, la saleté, il se redit que l’amour de Dieu est vraiment à toute épreuve : le Dieu trois fois saint ne reste pas dans un bocal, dans des conditions pures et stériles, mais il rejoint ceux qu’il aime. Marcher lui rappelle la passion de Dieu pour ce monde, la puissance de sa volonté, ses actions constantes pour bénir ceux qu’il a créés.
De belles rencontres
Et pendant qu’il marche, ...