Marie et moi venions d’enterrer Lazare, notre frère. J’étais dans un état lamentable.
Des pourquoi sans réponse
En plus de souffrir de sa disparition, une question revenait toujours entre nous : pourquoi Jésus nous avait-il abandonnées quand nous avions besoin de lui ? N’étions-nous pas ses amis ? Ne l’avions-nous pas souvent accueilli chez nous ? Pourquoi donc n’avait-t-il pas réagi quand nous l’avons prévenu que son ami Lazare commençait à perdre pied ? Au lieu de cela : rien ! Pas de visite, pas un mot, rien ! Notre tristesse avait le goût amer de la déception.
Espoir déçu
Et puis, des connaissances nous ont averties que Jésus arrivait. Dès que je l’ai su,
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