La conviction qu’il existe une énergie supérieure naît souvent de la contemplation de la nature. La beauté, l’harmonie, la précision des fonctionnements naturels nous interpellent, et semblent désigner qu’il existe un Être supérieur à l’origine de notre monde.
Bien des philosophes ont formulé cette intuition. Citons notamment Aristote, qui évoque la nécessité d’un « premier moteur », un être qui est premier et qui lance le mouvement, la vie du monde. Voltaire, lui, parle d’un « grand horloger » qui a créé avec minutie l’horloge de notre monde.
Pourtant, même si l’on croit qu’il existe une énergie supérieure responsable de la vie, qui correspondrait au Dieu des religions, la question demeure : Pourquoi faudrait-il chercher la relation avec elle ? Ne peut-on pas se contenter de reconnaître sa présence ? L’enjeu de ces questions, c’est de savoir si cette conviction a des conséquences concrètes sur notre vie.
La question de donner un nom à cette énergie renvoie à la façon dont on se la représente. Le mot énergie renvoie à une réalité impersonnelle, neutre et sans conscience propre. On imagine (avec les limites de notre imagination !) une vibration, un jaillissement, un réseau entre les êtres, ou encore une réserve dans laquelle puiser notre propre énergie.
Cependant, le monde qui nous entoure...