31 décembre 1691: décès du phycisien et chimiste Robert Boyle (1627-1691).
Science
On lui doit le perfectionnement de la machine pneumatique de Otto von Guericke, la connaissance de l'absorption de l'air dans la combustion, et de l'augmentation de poids des chaux métalliques dans la calcination ; il a en outre rassemblé une foule d'observations qui ont contribué plus tard à établir des théories solides.
Lors d'expériences, Boyle découvre en 1662 (Defence against Linus) la loi dite « de Boyle-Mariotte ».
Les conclusions de Boyle l'amenent à considérer la matière comme composée de particules primaires. Il rejette donc une conception antique qui disait que toute matière est formée à partir de quatre éléments : la terre, l'air, l'eau et le feu. Boyle devient donc un précurseur à la théorie des atomes sur des bases expérimentales.
Foi chrétienne
Aussi ardent ami de la Foi chrétienne que de la science, il a écrit un grand nombre d'ouvrages pour la défendre et a fondé par son testament (1691) une lecture annuelle sur les principales vérités de la religion naturelle et révélée : c'est à cette fondation que l'on doit les traités de Samuel Clarke, de Richard Bentley, de William Derham, etc.
À sa mort, Boyle a légué de grosses sommes d'argent pour organiser des conférences pour l'accomplissement de la foi chrétienne contre les incroyances notoires. De nos jours, ces conférences existent toujours.