27 janvier 1756 Naissance de Mozart (1756-1791)
Wolgang Amadeus est né le 27 janvier 1756 à Salzbourg, de Leopold Mozart et Anna Maria Pertl. Il meurt le 5 décembre 1791 à Vienne, à l’âge de trente cinq ans, après avoir composé plus de six cents œuvres, parmi lesquelles il faut mentionner, au nombre de ses œuvres clés, ses opéras, ou encore sa Symphonie n° 40, ses concertos pour piano, pour violon ou pour clarinette, ses Quintettes à cordes, sa messe en do, ou encore son célèbre Requiem qu’il a composé, en partie, sur son lit de mort, et qui est resté inachevé.
La joie par-delà les larmes
La musique de Mozart nous parle de la joie à travers les larmes, ou par-delà les larmes, comme l'a exprimé la pianiste Marie-Françoise Bucquet :
" Ce qui est irrésistible dans la musique de Mozart, c’est sa capacité à se transformer par les modulations et les rythmes dont les valeurs s’additionnent et se chevauchent. D’où cette impression de mélange de rires et de larmes. Cela donne à la musique une ambiguïté qu’il faut avoir le courage d’affronter ".
Sans doute faut-il attribuer cette conception foncièrement optimiste de la vie à son éducation religieuse (Mozart était catholique romain ), Cet optimisme en effet s’enracine, fondamentalement, dans l’espérance qui s’attache à la victoire du Christ sur la mort et à la promesse de la résurrection.
Optimisme qui n’efface pas la part sombre de notre vie terrestre, le côté obscur de la nature humaine, marquée par le péché, mais qui permet néanmoins de le dépasser. Car c’est la vie qui triomphe, en définitive, de la mort. La mort qui n’a pas le dernier mot.
Car c’est l’amour qui triomphe, toujours ! L’amour auquel Mozart a consacré, aussi, l’essentiel de son œuvre, et qui est si célébré dans ses opéras.
Concluons avec cette parole de Luther qui disait, à propos du rapport entre la foi chrétienne et les diverses expressions artistiques à travers lesquelles l’Ecriture Sainte nous invite à contempler et à célébrer le Créateur :
" Je ne suis pas d'avis que tous les arts doivent être écrasés à terre et périr par l'Évangile, comme certaines personnes bigotes l'affirment, mais j'aimerais les voir tous, et surtout la musique, serviteurs de Celui qui les accorda et créa. "