C’est en 1605 que Johann Carolus (1574 ? -1634) publie les première nouvelles sur papier imprimé. Cette date a pu être déterminée grâce à un dossier conservé aux Archives de Strasbourg, datable du 21 décembre 1605, qui contient la réponse négative de la Ville à une requête de l'imprimeur Jean Carolus, qui demandait la protection par un privilège de 10 ans de son activité journalistique, après 12 fascicules déjà publiés, dont le début doit donc se situer au mois de septembre de cette année 1605.
En, 1605, à Strasbourg, Johann Carolus sort le premier numéro de « Relation aller Fürnemmen und gedenckwürdigen Historien…» (Communication de toutes les histoires importantes et mémorables qaui se sont dérouléees en Haute et Basse Allemagne et que je veux transmettre), offrant au monde son premier journal. Au départ il copiait son journal à la main et le vendait à de riches souscripteurs. Mai sen 1604, pour accroître le nombre de ses lecteurs et augmenter ses revenus, il acheta une imprimerie malgré cette approche moderne le titre ne survécut pas . aujourd’hui le néerlandais « Haarlemsche Dagblad » (fusionné en 1656 avec « L’Oprechte Haarlemsche Courant », est le plus vieux quotidien existant au monde.
Au jourd’hui , ce sont plus d’un milliard de personnes qui lisent chaque jour un journal imprimé.
Johann Carolus est né dans une famille protestante d’Alsace ; son père était pasteur dans la région de Munster. En 1617, il est conseiller presbytéral de Saint-Thomas.
Ce tout premier périodique d'information suscita aussi le tout premier cas de censure concernant un périodique d'information. Le 18 novembre 1609, une allusion à l'impécuniosité de l'Empereur, à l'occasion de la réception d'une ambassade turque, fut trouvée inappropriée par le Magistrat de Strasbourg. On menaça l'imprimeur qui s'excusa et commença aussitôt à s'autocensurer.
Rappelons que pour le domaine français, on retient la date de 1631 pour la parution du premier fascicule de la Gazette de Théophraste Renaudot, qui parût ensuite jusqu’en 1915.
« Le journal comporte toujours le même nombre de mots, qu’il contienne oui non des nouvelles ». Heny Felding, romancier
Bibliographie : Les 1001 inventions qui changé le monde», Flammarion, 2010, p177.