19 décembre 1808. Horatius Bonar (1808-1889)
Horatius Bonar (1808-1889), un pasteur presbytérien écossais du 19e siècle et le frère de l’écrivain chrétien Andrew A. Bonar.
Pendant plus d'un demi-siècle, Bonar maintint un ministère actif et puissant en Ecosse. Il écrivit de nombreux livres et traités, qui connurent une large circulation de son vivant. Il fut également l'auteur de nombreux (600) cantiques renommés. Il était à ce titre considéré en Écosse comme étant le « prince des écrivains d’hymnes chrétiens ». Son beau-fils, G. T. Dodds, était un missionnaire en France.
WE hear the words of love;
We gaze upon the blood,
We see the mighty sacrifice,
And we have peace with God.
Christ a laissé sa vie
Pour nous, grâce infinie!
Son sang qui seul nous purifie,
Nous donne aussi la paix.
'Tis everlasting peace,
Sure as the Father's name;
'Tis stable as His steadfast throne,
For evermore the same.
Cette paix ineffable
Avec Dieu sûre et stable
Autant que Son trône immuable,
Est pour nous à jamais.
Our love is ofttimes low;
Our joy still ebbs and flows;
But peace with Him remains the same,
No change the Father knows.
Si notre pied chancelle,
Sa paix est éternelle
Soutenus par son cœur fidèle,
Nous sommes satisfaits.
We change --- He changes not,
Though changing years roll by;
His love, not ours, the resting-place,
We on His truth rely.
Nous changeons. Il demeure
Et nous aide à toute heure.
Dans Son amour — part la meilleure —
Nous sommes satisfaits.
The cross still stands unchanged,
Though heaven is now His home;
The mighty stone is rolled away,
For He has left the tomb.
La croix reste, inchangée,
Mais la pierre est roulée.
Sur une route bien tracée
Avançons désormais.
We know He liveth now
At God's right hand above;
We know the throne on which He sits,
We know His truth and love.
Christ, — ô précieux thème !
Siège dans le ciel même.
Son front porte le diadème
D'un triomphe complet.
Voici le texte de la quatrième de couverture de son livre « Un seul Dieu, une seule paix », paru en français chez Europress, en 1995 :
"Aucune génération avant la nôtre n'a probablement recherché la paix avec tant de frénésie, et n'a eu tant de détermination à l'établir. Cependant, force nous est de constater que cette ardeur ne parvient elle aussi qu'à l'échec. La raison en est, comme de toujours, que la paix dans la société et dans la famille passe par la paix de l'individu avec soi-même. Et celle-ci ne peut découler que d'une paix entre l'âme et son Dieu. Mais, ici aussi, quelle cacophonie ! Tant de messages religieux se vantent de porter la paix, pour n'offrir en fait que l'esclavage !
Bonar puise la source de la paix dont il parle dans le seul Dieu qui est vrai. Il n'y a pas une multitude de paix, parce qu'il y a un seul Dieu. Cette unique source de paix, loin de• pousser au découragement, permet de rejeter les fausses paix. En outre, le Dieu de paix n'est pas réticent à donner sa paix à quiconque vient la lui demander dans la foi.
L'auteur ne laisse aucun refuge à ceux qui veulent se tromper, mais il dépeint aussi un Dieu au cœur large et à la paix parfaite en Jésus-Christ".