La Fraternité de l’Ancre a pris officiellement son nom au mois de septembre 2019, lors d’une journée fondatrice réunissant à Strasbourg une petite quarantaine de personnes, membres de l’UEPAL (1) . En réalité, le nom de l’ancre se balançait déjà dans les esprits d’un noyau de pasteurs depuis un peu plus de deux ans, période de discernement nécessaire pour qu’il trouve enfin son arrimage. Ce pas supplémentaire, celui du nom, est donc venu naturellement s’ajouter à ceux déjà effectués, qui nous avaient amenés à prendre la parole sur deux sujets essentiels : la question de l’autorité des Ecritures, et celle de la bénédiction des couples de même sexe.
De ces prises de position dans le cadre de processus synodaux jusqu’à la reconnaissance « officielle » d’un nouveau courant d’Eglise, de tendance piétiste, c’est ce chemin que je parcours dans ces pages, en essayant de l’éclairer au mieux, mais aussi en le questionnant. Probablement rejoindra-t-il sur certains points d’autres expériences relatées dans ce numéro de Hokhma ; sans doute s’en démarquera-t-il aussi par ses singularités. Puissions-nous l’accueillir ensemble comme une invitation à nous émerveiller encore, dans les temps si incertains que nous traversons, de l’œuvre de Dieu, et en être inspirés.
Une bénédiction en – long - débat
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