J’ai grandi à Lausanne en Suisse dans une famille multiculturelle : mon père Norberto est né dans une famille juive à Buenos Aires en Argentine. La famille avait quitté l’Ukraine au début du 20e siècle. Ma mère Marie est moitié Suisse moitié Anglaise.
À 12 ans, mon père a décidé que Dieu ne l’intéressait pas, qu’il voulait être citoyen du monde et anarchiste. D’ailleurs, à la grande tristesse de mon Zeide (grand-père en Yiddish), il a même refusé de faire sa barmitsva*.
Une enfance sans religion
J’ai donc été éduqué sans aucune référence religieuse, comme le voulait mon père. Si j’ai eu une enfance heureuse, arrivé à l’adolescence, je me sentais complètement vide et ne comprenais pas le sens de ma vie : qu’est-ce que je pouvais bien faire là ?
J’ai commencé à chercher à remplir ce vide dans de nombreuses directions : j’ai étudié le bouddhisme, certaines philosophies, et je passais d’une relation amoureuse à l’autre. Jeune adulte, je n’étais pas plus avancé : à chaque fois que je croyais avoir trouvé quelque chose, je me retrouvais comme au départ, vide et sans but.
Alors que je finissais une deuxième formation, un ami m’a invité à participer à une soirée pour jeunes, appelée Impact, dans une Église à Lausanne. Je me suis alors dit : « Bon, quelque chose de plus ou de moins, toutes mes expériences ne m’ont rien apporté, alors pourquoi ne pas essayer encore autre chose ? »
Dieu m’a cherché… et trouvé
Ça n’a pas été juste quelque chose de plus, mais un premier tournant dans ma vie. Dieu avait décidé de me toucher ce soir-là. J’ai senti mon cœur se remplir d’un amour incroyable, sans limites et sans conditions ! Je ne connaissais rien de Dieu, mais lui me connaissait, me tendait la main et m’offrait la vie éternelle avec lui. Ça m’a pris du temps pour saisir cette main tendue et le cadeau de la vie éternelle avec Dieu.
Un des responsables de la soirée m’a invité par la suite à...