Une deuxième chance…

Complet Réflexion

Abonnement au magazine Croire et Vivre

Je m'abonne

Divorce Mon ami s’était marié pour la vie. C‘est ce qu’il croyait en tout cas car lui et son épouse avaient pris leurs engagements devant Dieu en toute sincérité.
Hélas, des traumatismes liés à l’enfance ont fini par faire capoter leur mariage. Mon ami s’est retrouvé seul, meurtri et honteux. Il fallait toutefois qu’il vive, au moins pour son fils.
Cinq années de solitude conjugale se sont écoulées après le divorce. Mon ami avait besoin de se reconstruire. Plusieurs fois, il a douté de Dieu qui le laissait dans son impasse. Il remarquait aussi autour de lui plusieurs hommes, célibataires endurcis, veufs ou divorcés qui moisissaient seuls. Pourquoi en irait-il autrement pour lui ?
En même temps, il a reçu pendant cette sombre période des signes du ciel, comme si Dieu lui envoyait des coups de main pour lui venir en aide.

Pur cadeau

Puis, un jour, un texte de la Bible lui est revenu en mémoire : « Qui trouve une épouse trouve le bonheur : c’est une faveur que le Seigneur lui a accordée. » Une « faveur », pas un « dû ». Cette pensée l’a subitement libéré. Il n’avait plus à prier en revendiquant ses droits. Depuis ce jour-là, il a attendu paisiblement que Dieu lui offre une deuxième chance. Il avait bien compris que Dieu n’était pas obligé.
Un jour, la femme s’est présentée d’une manière tout à fait inattendue. Il n’y a pas eu de miracle, sinon une synchronisation prodigieuse des lieux et des moments. Elle aussi avait eu son lot d’épreuves et d’entraves. Elle aussi avait vu le pardon de Dieu. Il n’y avait plus qu’à cueillir les roses. Le bonheur est ainsi venu, couronné par deux enfants. Vingt-cinq ans ont passé qui ont tout confirmé.

Cerise sur le gâteau

Que devenait la première épouse pendant ce temps-là ? Mon ami m’a raconté qu’elle avait tellement honte d’avoir fait éclater la famille qu’elle s’était éloignée de Dieu, sans toutefois le perdre complètement de vue. Et puis, tout récemment, des circonstances l’ont conduite à s’adresser directement à Jésus pour demander la délivrance des blessures passées. Et l’exaucement est venu, immédiat, total, libérateur, quelque chose de puissant.
Oui, Jérémie avait raison lorsqu’il s’est écrié dans sa détresse : « Les bontés du Seigneur ne sont pas à leur terme, et ses tendresses ne sont pas épuisées. »

Tout est cadeau

Les bienfaits de Dieu ne sont jamais un droit mais toujours une grâce. Bien sûr, il ne faut pas oublier que certaines de nos attitudes le disposent favorablement envers nous : « Le Seigneur… ne refuse aucun bien à ceux qui cheminent dans l’intégrité. »
Le « bien » n’est pas forcément la facilité, mais la certitude d’être là où il faut, de préférence dans des conditions agréables.

Auteurs
Daniel CHAMBON

Recevez ce numéro
au format papier

3 €

J'achète ce numéro

Téléchargez ce numéro
au format ePub et PDF

2 €

J'achète ce numéro

Abonnement au magazine Croire et Vivre

Je m'abonne

Informations complémentaires



Pour aller plus loin
Proverbes 18.22 ; Lamentations 3.22 ; Psaumes 84.11.


Vous aimerez aussi

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail nous permet :

  • de vous reconnaitre et ainsi valider automatiquement vos commentaires après 3 validations manuelles consécutives par nos modérateurs,
  • d'utiliser le service gratuit gravatar qui associe une image de profil de votre choix à votre adresse e-mail sur de nombreux sites Internet.

Créez un compte gratuitement et trouvez plus d'information sur fr.gravatar.com

Chargement en cours ...