Le saviez-vous ? Facebook va bientôt devenir payant pour tous ses utilisateurs à l’exception de ceux qui partageront avant la semaine prochaine une certaine publication. Saviez-vous aussi que les soutien-gorge augmentent le risque de cancer pour les femmes ? Ou encore que les antennes 5G favoriseraient la diffusion de la Covid-19 ?
Si vous ne le saviez pas encore, tant mieux ! Ces affirmations, massivement diffusées sur Internet et plus particulièrement sur les réseaux sociaux, ont été depuis réfutées. Elles appartiennent à la (trop) longue liste des fausses informations (ou en anglais : fake news) qui polluent nos fils d’actualité.
Un moteur qui ne tourne pas rond
De nombreux pays ont décidé de s’attaquer à ce fléau. Ils accusent et poursuivent les créateurs de fausses informations ainsi que les réseaux sociaux eux-mêmes. Leur reproche principal ? Les algorithmes de recommandation.
En effet, leurs fils d’actualité sont construits pour se renouveler sans cesse et être entièrement personnalisés à chaque utilisateur selon des règles complexes qui constituent le cœur de la plateforme. Or, l’un des critères principaux des algorithmes de recommandation est de favoriser la diffusion de contenus dits « viraux », c’est-à-dire partagés par de nombreuses personnes ou suscitant de nombreuses réactions (« J’aime », commentaires…). Ainsi, un contenu viral a beaucoup plus de chance d’apparaître sur votre fil d’actualité, et donc d’être massivement diffusé. Or, ce sont justement les fake news qui bénéficient le plus de ces règles, au détriment d’autres publications « vraies » mais qui ne font pas autant réagir. Le problème des fake news semble ainsi ancré au cœur de l’ADN des plateformes.
Un biais ancré dans notre humanité
Il serait cependant injuste de faire porter la responsabilité entière du fléau sur les plateformes comme Facebook, Twitter ou Instagram. Les fausses informations ont existé bien avant leur création et continueront très certainement d’exister. Le phénomène est certes fortement amplifié par l’usage massif et quotidien des plateformes ainsi que par la rapidité de diffusion, mais le mensonge est une épidémie qui ne se limite malheureusement pas aux réseaux sociaux.
La Bible traite de la question du mensonge dès ses premières pages. La première « fake new » de l’histoire est bien celle d’Adam et Ève quand ils initient contre Dieu le premier mensonge qui deviendra un des traits malheureux de l’ADN de l’humanité brisée.
Heureusement, ce même Dieu nous invite à nous approcher de lui pour y trouver un remède. « Je suis la vérité, le chemin et la vie » a déclaré Jésus il y a 2000 ans.
CINQ ASTUCES CONTRE LES « FAKE NEWS »
> Se méfier des titres « buzz ».
> Lire attentivement avant de partager.
> Vérifier les sources et leur fiabilité.
> Se poser la question des intentions cachées.
> S’informer par d’autres moyens.