J’aime les arbres
Cet amour est lié à ma conversion à Jésus-Christ. Quand je l’ai invité dans ma vie, il a transformé le regard que je posais sur les autres, sur tout être vivant et sur la création en général. Un jour, je me suis souvenue que, lorsque j’étais enfant, je torturais les arbres. Torturer est tout à fait exact. L’image m’est revenue soudainement, après bien des années d’insouciance : dans la cour de mon école il y avait trois beaux saules pleureurs, et je m’amusais à arracher leur écorce et à les effeuiller. Quand Jésus est entré dans ma vie, je suis allée rencontrer le premier arbre que j’ai croisé dans la rue et je lui ai demandé pardon.
Chaque être vivant est unique
Marcher avec Jésus nous amène à comprendre de mieux en mieux qui nous sommes et qui sont les autres. Les autres personnes, bien sûr, mais pas seulement : c’est notre rapport avec toute la création de Dieu qui change. Jésus m’a aidée à découvrir peu à peu la merveille de sa création : non seulement chaque personne est unique, mais chaque arbre aussi. Il m’a également aidée à comprendre que nous ne devons pas abuser des autres, mais bien au contraire respecter la vie autour de nous et nous entraider.
Un métier sur mesure
Quelques années plus tard, je suis devenue une journaliste spécialiséeen écologie et en consommation responsable, deux sujets très étroitement liés. Dans mon blog, je parle souvent de nombreuses organisations de tous ordres qui appellent à la prise de conscience écologique et au changement, urgent, de nos habitudes de consommation. Ce dont il est question, c’est de l’éventuelle disparition de la planète et de la vie qu’elle abrite (rien que ça !), du fait de l’activité humaine qui torture la nature et abuse d’elle.
Jamais assez
La Bible raconte dans ses premières pages comment Dieu, très généreusement, a permis à Adam et Ève de manger du fruit de tous les arbres du jardin. Tous, sauf un ! C’était généreux, mais pas encore suffisant pour l’être humain qui a décidé de passer outre l’interdiction. Voilà bien une constante dans notre histoire que ce désir, très humain, de ne pas vouloir accepter les limites. Aujourd’hui encore, nous semblons incapables de freiner cette envie d’avoir toujours plus, incapables d’accepter que la planète ait des limites.
Actions et espoirs
Grâce à mon blog, je suis informée de beaucoup d’initiatives pour essayer d’échapper à la catastrophe globale. La toute dernière vient de Suède, où de plus en plus de personnes refusent de prendre l’avion pour réduire leur empreinte carbone. Un nouveau mot a même été conçu autour de ce militantisme : flygskam, qui signifie « honte du vol ». Vivement que ce genre de honte se répande au-delà de la Suède !