Éric Liddell est né en Chine le 16 janvier 1902 à Tianjin. Ses parents étaient des missionnaires chrétiens de la London Mission Society. En 1920, il étudie les sciences pures et la théologie à l’université d’Édimbourg.
Début de carrière sportive
Sa foi profonde et son amour du sport font partie de sa vie universitaire. Il devient le capitaine des équipes de cricket et de rugby de l’école. Mais c’est en athlétisme qu’il se fait réellement connaître. Sa façon de courir n’a rien d’académique : avec la tête en arrière, il court à l’aveuglette… À ce point qu’on lui a demandé comment il savait où se trouvait la ligne d’arrivée. Il a répondu : « Le Seigneur m’a guidé. »
Les Jeux olympiques de Paris
Les fortes convictions chrétiennes d’Éric Liddell l’ont amené à considérer le dimanche comme un jour mis à part par Dieu pour le repos, la réflexion et l’adoration. Six mois avant les Jeux olympiques, il sait que sa meilleure épreuve, le 100 mètres, est programmée un dianche. Les efforts déployés pour modifier le calendrier échouent et il se retire de l’épreuve. « Sans peur et sans reproche », il accepte avec fair-play les piques de la presse britannique, qui ne comprend pas que l’on puisse faire passer Dieu avant le roi George V et l’amour de la patrie.
Le dimanche 6 juillet 1924, il passe le jour de la finale à l’Église écossaise de Paris (où il prêche l’après-midi) dans le 8ème arrondissement... rue Bayard !
Médaille d’or et record du monde
Il court le 200 mètres et récolte le bronze. Pour le 400 mètres, il doit faire face à une véritable armada de champions américains. Pourtant, il gagne la finale avec six mètres d’avance sur son dauphin, et en établissant un nouveau record du monde ! Son histoire a fait l’objet du film « Les Chariots de feu », récompensé par un Oscar en 1981.
Il avait beaucoup reçu et il a beaucoup donné…
Éric Liddell est revenu en Chine après les Jeux olympiques pour travailler en tant que missionnaire enseignant. Il a été emprisonné lorsque les Japonais ont occupé la Chine pendant la Seconde Guerre mondiale et il est mort dans un camp d’internement, le 21 février 1945.