Je suis un jeune algérien âgé de 33 ans. Je suis né dans un village où l’Islam est la religion de tous les habitants. Dans mon enfance, je voyais mes parents, mes deux grands- mères, mes tantes et mes oncles pratiquer cette religion : faire les cinq prières quotidiennes, faire le Ramadhan, la Zakkat, etc. En grandissant, je me disais que moi aussi, je ferai comme eux quand je serai adulte. Pour moi, à cette époque, l’Islam était le seul et unique chemin qui mène à Dieu, car Mohammed se présentait comme le dernier prophète. Sa religion avait tout résumé pour être le dernier message de Dieu à l’humanité qui devait s’y soumettre. Tous ceux qui n’acceptaient pas l’Islam seraient appelés kafer (infidèles).
Quand je suis allé à l’école primaire de mon village, dès l’âge de six ans, j’ai commencé à apprendre à réciter par cœur le Coran (sachant que l’enseignement islamique est dans les programmes de l’école jusqu’à la deuxième année de seconde). J’ai appris la Fatiha, sourate Al-baqara, sourate Al-alaq, sourate Al-Qariaa, sourate Al-Nissa, sourate Abassa, sourate Al-Anfal, ainsi que les hadiths de Muslim, Bukhari, Abi Houraira que nous étudions pour connaître Al-Sirra Anabawiya (comportements et vie du « prophète » de l’Islam).
En prenant de l’âge, mon intérêt pour Dieu a grandi. À l’âge de 11 ou 12 ans, j’ai commencé à faire la prière dans la mosquée. À partir de 12 ans, j’ai pu jeûner le mois entier du Ramadhan ainsi que les années suivantes, jusqu’à ce que la crise arrive et que vienne plus tard la délivrance. Dès l’âge de 16 ans, je m’interrogeais beaucoup sur les injustices qu’il y avait dans ma société et mon pays en général. Je me disais que si nous étions les préférés de Dieu, pourquoi tant d’injustices dans nos cœurs? Si nous appartenions à Dieu, il n’aurait dû y avoir que des choses saines qui découlent de nos comportements, et surtout des bénédictions diverses ! Puis, j’ai commencé à chercher exactement la source de notre spiritualité.
Dans ma quête, quelques grands points théologiques m’ont interpellé.
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