Dans bien des pays, la lèpre reste un symbole de malédiction. Elle exclut de la société. Il faut beaucoup de patience, de sagesse et de compréhension pour aider les personnes atteintes à accepter leur maladie et à prendre au sérieux le traitement.
Angelika est ergothérapeute. Elle travaille au Congo (RD) depuis quatre ans comme conseillère technique pour l’ONG Internationale TLM (The Leprosy Mission).
Difficile pour nous d’imaginer ses conditions de travail. De très nombreuses régions ne sont accessibles qu’à pied ou éventuellement à moto. Il n’est pas rare de devoir parcourir 50 km pour aller voir une seule personne affectée par la lèpre.
Angelika sait toutefois qu’elle peut compter sur des équipiers compétents, ingénieux et persévérants. Eux aussi croient que des changements sont possibles pour ceux qui subissent les conséquences de la lèpre. Ils travaillent sans relâche pour changer le regard sur les personnes malades.
Des vies sont transformées, d’anciens malades retrouvent espoir en l’avenir et voient un sens à leur existence. Mieux, ils comprennent que la lèpre n’est pas une malédiction. Elle leur a même permis de réaliser que Dieu les aime. Ils savent désormais que Dieu les veut debout car Jésus s’est abaissé à leur niveau pour leur révéler qu’eux aussi ont été créés à l’image de Dieu et qu’ils sont aimés.