Avez-vous déjà tenté de calculer le poids des aliments qui sont passés par votre bouche depuis que vous êtes né ? Réfléchissez un peu... Même sans compter les liquides, il se pourrait bien qu’un semi remorque ne soit pas assez grand pour y mettre les tonnes de nourriture que vous avez digérées jusqu’ici. Faites le calcul.
Grâce à ces aliments, vos os ont grandi et se sont solidifiés. Vous vous êtes musclé, vos yeux ont pu voir, vos oreilles entendre, votre sang circuler, vos poumons respirer...
Grâce à cette nourriture, votre corps a pu maintenir une chaleur constante même quand il faisait très froid ou trop chaud. Vous avez pu aussi marcher, jouer, rire, courir, réfléchir, respirer, aimer, rêver, parler, digérer, travailler... et tant d’autres choses dont nous ne sommes même pas conscients.
Quand quelqu’un va à la station service pour remplir le réservoir de sa voiture, il le fait parce que c’est indispensable pour que sa voiture le conduise là où il veut.
Quand nous mangeons, c’est différent. Ce qui est nécessaire est aussi un plaisir. Il n’y aurait pas des dizaines de milliers de recettes et de plats différents dans le monde si ce n’était pas le cas.
Ceux qui ont pensé que le hasard et la nécessité suffisaient pour expliquer la présence de l’homme sur terre ont-ils bien pris en compte cette réalité ?
Je pense plus raisonnable de penser que nous avons été conçus par quelqu’un qui nous aimait et qui a voulu que manger soit aussi un plaisir pour nous.
C’est pour cela que j’ai choisi de le remercier avant chaque repas. Comme je veux le faire pour toutes les petites et grandes joies que je vis. Je sais qu’elles ne m’arrivent ni par hasard ni par nécessité.
Georges Mary