Pour connaître les débuts du bouddhisme, nous ne possédons que des traditions tardives. Les historiens les prennent en considération mais ne peuvent leur accorder une entière confiance.
La tradition place un premier concile, immédiatement après la mort du Bouddha. Il aurait été l’occasion pour les moines de rassembler les enseignements de leur maître et d’en assurer la transmission. Les historiens, quant à eux, doutent de l’historicité de ce premier concile.
Un deuxième concile se serait tenu un siècle plus tard à Vaisali. Des divergences en matière de règle de vie communautaire et de doctrine y apparaissent et il aboutit à un schisme en au moins deux groupes, l’un majoritaire, les Mahasamghika et un groupe minoritaire, se voulant conservateur et fidèle à l’enseignement des origines, les Sthaviravadin. Cette scission amorce la division du bouddhisme en deux grands courants que l’on retrouve aujourd’hui. Le premier est appelé par l’autre école, bouddhisme Hinayana (« du petit véhicule»), mais il préfère l’appellation, bouddhisme Theravâda (« des anciens »). Cette branche se réclame à juste titre des Sthaviravadin, mais elle n'est qu’une des écoles de ce groupe qui a connu encore de nombreuses divisions.
L’autre grande partie du bouddhisme, le bouddhisme Mahayana (« du grand véhicule »), regroupant environ 60% des bouddhistes, remonte aux Mahasamghika. Ici aussi, il connaît une grande diversité après de nombreuses divisions. Nous avons évoqué les différences entre les bouddhismes Zen et tibétain, qui sont tous deux du Mahayana, mais ce n’est qu’un exemple. On parle aussi de bouddhisme Vajrayana pour le bouddhisme tibétain. On pourrait aussi citer......